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Sur le plan politique, la Guinée a achevé, avec le concours notamment de l’Union européenne, des États-Unis et de la France, une longue transition (débutée en 2010) avec la tenue, le 28 septembre 2013, d’élections législatives « libres, transparentes et inclusives » puis la formation de l’Assemblée nationale le 13 janvier 2014, et enfin l’élection présidentielle d’octobre 2015 qui a abouti à la réélection du président guinéen sortant, Alpha Condé. La Guinée continue d’offrir le tableau contrasté d’un pays encore fragile dont il faut soutenir les efforts de redressement. Les réformes structurelles engagées par la Guinée doivent se poursuivre et s’intensifier. Des premières mesures indispensables pour assainir les finances publiques et réformer l’administration publique ont été prises, mais l’épidémie à virus Ebola a freiné ces réformes et, surtout, a largement détérioré les différents indicateurs économiques.

L’Agence Française de Développement (AFD) est l’un des principaux bailleurs de fonds du pays qui figure dans la liste des pays pauvres prioritaires (PPP) de l’aide française. En Guinée, elle intervient depuis des années dans des secteurs comme l’agriculture et l’éducation. Une large palette d’outils d’intervention est disponible et mobilisée (subventions, prêts souverains, garanties, etc.).

Dans ce contexte, et fort d’une complémentarité avec les interventions des autres bailleurs, l’Agence interviendra en subvention prioritairement dans les secteurs du développement rural (principalement l’agriculture et le développement des territoires ruraux), de l’éducation et de la formation professionnelle, ainsi que dans les infrastructures
(principalement énergie) en prêts. L’AFD pourra également intervenir au cas par cas dans le secteur de la santé. Elle appuiera par ailleurs des projets proposés par la société civile française dans différents secteurs : éducation, développement rural, dialogue citoyen, santé, droits de l’homme et gouvernance.

L’Agence interviendra sur l’ensemble du territoire guinéen, en fonction des priorités définies par le gouvernement et en cohérence avec les interventions des autres partenaires
techniques et financiers (PTF). Son intervention se fera d’un commun accord avec les autorités guinéennes. L’Agence travaillera prioritairement avec les acteurs pertinents en fonction des secteurs : services centraux et déconcentrés de l’État, collectivités territoriales, ONG, acteurs du secteur privé, etc.

Ces orientations permettront à l’Agence de maintenir un niveau d’aide publique au développement pour la Guinée de l’ordre de 190 millions d’euros pour la période 2015-2017, notamment par la mobilisation des fonds du second contrat désendettement & développement (C2D) de l’ordre de 91 millions d’euros sur 5 ans à partir de 2017.

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