Mali, jeunes filles, Dicko
Officiellement présenté ce 13 juin mais déjà déployé sur le terrain, le nouvel instrument de lutte contre les situations de crise de l’AFD voit ses moyens multipliés par deux. Financé par la Taxe sur les transactions financières (TTF), le fonds Minka symbolise notre engagement renforcé dans les contextes les plus difficiles, en soutien à la paix et à la résilience.

Mieux agir face aux crises et aux conflits d’un genre nouveau qui traversent le monde, cela passe aussi par des moyens accrus. À l’occasion de la présentation de la nouvelle stratégie de la France intitulée « Prévention, résilience, paix durable – Approche globale de réponse à la fragilisation des États et des sociétés », l’AFD annonce ce mercredi 13 juin le doublement du montant alloué à son fonds pour la paix et la résilience Minka. 

Destiné aux pays fragiles ou en crise et alimenté par la Taxe sur les transactions financières, le fonds Minka atteindra 200 millions d'euros par an dès 2019. Il finance des initiatives dans des bassins régionaux de crises qui dépassent souvent les frontières nationales, notamment autour du lac Tchad – avec la présence de Boko Haram –, au Moyen-Orient dans le pourtour syrien et irakien, au Sahel occidental (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) ou encore en République centrafricaine. 

Minka traduit l’ambition grandissante de la France de confier à l’AFD un rôle central, aux côtés des acteurs humanitaires et diplomatiques, dans les contextes les plus fragiles : la lutte contre les vulnérabilités et la réponse aux crises font désormais partie des axes stratégiques de notre activité. 

Les explications de Rémy Rioux, directeur général de l'AFD : 

 

Minka, infographie