Dernière ligne droite pour les start-up participant à l’AFD Digital Challenge. Sur les quelque 300 candidatures déposées en novembre et issues du monde entier, elles ne sont aujourd’hui plus que 15 à figurer dans la short-list finale. Cinq lauréates bénéficieront ensuite d’un appui technique et financier compris entre 15 000 et 50 000 euros.
Le concours mondial de start-up organisé par l’Agence française de développement (AFD) vise à identifier, valoriser et accélérer les projets de jeunes entreprises innovantes en faveur du développement en Afrique. L’an dernier, il a par exemple permis de soutenir une innovation facilitant l’accès aux soins, ainsi que le développement d’un outil numérique d’aide à la décision au profit des petits agriculteurs.
L’égalité femmes-hommes à l’honneur
Pour sa troisième édition, l’AFD Digital Challenge récompensera cinq entreprises utilisant des technologies numériques innovantes au profit des femmes en Afrique. L’objectif est de favoriser leur inclusion économique, sociale, culturelle et politique.
La révolution numérique est en train de transformer le continent africain. Pour sa troisième édition, l’AFD Digital Challenge s’engage pour que ce formidable saut technologique et économique favorise en particulier l’inclusion de tous.
Le challenge compte non pas un mais trois prix. Le premier, « Digital Africa Initiative », récompense deux start-up en phase d’amorçage (la plus cruciale pour une entreprise, lorsqu’elle développe un prototype ou met son offre sur le marché) à hauteur de 15 000 euros chacune. Le deuxième, « Digital Africa Réussite », permet d’accompagner deux entreprises en phase de croissance (50 000 euros). Le « Prix spécial » distinguera quant à lui une jeune pousse sur l’originalité de son approche dans une perspective d’inclusion des femmes (20 000 euros).
Un jury d’expertes
La pertinence des solutions proposées en faveur des femmes et leurs impacts potentiels en termes de développement seront décisifs. Le jury chargé de désigner les cinq start-up lauréates est en effet composé de six femmes ayant une solide expérience du numérique et de l’écosystème entrepreneurial africain.
Parmi elles figure notamment Ethel D. Cofie, PDG d’Edel Technology Consulting et fondatrice du Women in Tech Africa, le plus grand réseau de femmes travaillant dans le secteur des nouvelles technologies d’Afrique. Ou encore Oumy Ndour, journaliste et réalisatrice sénégalaise, qui s’est engagée dans la promotion de la solidarité entre les femmes en créant en 2016 la plateforme Ladies Club Sénégal.
"Pour moi l'#Afrique de demain sera féminine ou ne sera pas." Oumy Ndour a créé une plateforme pour encourager les #femmes sénégalaises à s'exprimer et échanger librement sur des sujets qu'elles n'oseraient pas aborder sur la place publique. #WomenDigitalChallenge pic.twitter.com/F3GuXGzCA9
— Agence Française de #Développement (AFD) ?? (@AFD_France) 27 décembre 2018
Rendez-vous dans les prochaines semaines pour connaître les noms des start-up lauréates !
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