Par exemple la tarification carbone est un élément indispensable pour réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi favoriser le développement économique et la réduction de la pauvreté.
Presque deux ans après la signature de l'Accord de Paris sur le climat (COP 21), tout reste à faire pour lutter contre le changement climatique. Les contributions nationales de la plupart des pays membres des Nations Unies pour réduire les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 sont notoirement insuffisantes : si chacun se contente de tenir sa promesse, la planète devrait connaître un réchauffement supérieur à +3°C. La biodiversité sera gravement affectée, avec des conséquences dramatiques sur l’agriculture ou la santé. Le continent africain, particulièrement vulnérable aux dérèglements climatiques, sera sévèrement touché.
Il y a urgence : tous les pays doivent engager des mesures de politiques climatiques.
Les solutions ne manquent pas, tant en matière d’atténuation que d’adaptation. Une des pistes d’action réside dans la mise en place d’une tarification carbone. Le rapport Stern-Stiglitz, paru en mai dernier, montre qu’il s’agit là d’un élément indispensable pour réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi favoriser le développement économique et la réduction de la pauvreté. Quelles politiques publiques peuvent être mises en place pour lutter contre le changement climatique en Afrique ? Quel rôle doit-on attendre de la tarification du carbone par rapport aux autres outils existants ?
Cette conférence est organisée par l’AFD et Sciences Po, à l’occasion de la signature d’un nouveau partenariat.