Dans de nombreux pays, l’espace de la société civile se réduit dangereusement. Les médias dénoncent régulièrement les assassinats, les menaces, les entraves à l’action et au financement des Organisations de la société civile (OSC), la criminalisation, ou encore la diffamation à leur encontre. En première ligne, les défenseurs des droits humains, de l’environnement et des libertés démocratiques.
Dans certains contextes, la liberté associative est remise en question de manière quasi-idéologique par les gouvernements en place, réduisant de fait à sa portion congrue la reconnaissance du rôle de la société civile par rapport à l’Etat.
Cependant, on assiste depuis plusieurs années à une mobilisation hétérogène de mouvements citoyens, de coalitions d’OSC, de bailleurs et d’organisations internationales sur la défense d’un « environnement favorable à la société civile ».
Le nouveau cadre stratégique (ou Cadre d’intervention transversal, CIT) de l’AFD entourant son partenariat avec les organisations de la société civile pointe cette atrophie progressive des espaces citoyens comme un défi commun à venir.
Au-delà des situations particulières, comment appréhender et définir un espace citoyen ouvert et un environnement favorable aux organisations de la société civile ? Pourquoi, au-delà des valeurs, des espaces citoyens ouverts contribuent-elles aux dynamiques de développement ? A quelles situations concrètes les organisations et personnes mobilisées sur le terrain, en Egypte, au Chili, à l’Ile Maurice, au Cambodge, en Europe et ailleurs dans le monde sont-elles confrontées ? Quelles questions ce rétrécissement pose-t-il aux acteurs de l’aide et quels moyens peuvent-ils mobiliser pour défendre ces espaces citoyens ?
Nous vous proposons de venir assister aux débats qui auront lieu autour de ces questions.