Les Petits Etats Insulaires en Développement (PIED) sont parmi les moins responsables du changement climatique à l’échelle de la planète. Ils sont cependant les plus vulnérables aux phénomènes climatiques extrêmes et à la montée des eaux. Ils pourraient être inhabitables d’ici quelques décennies.
Comme rappelé dans l’accord de Paris adopté lors de la 21ème Conférence des Parties, l’adaptation aux impacts des dérèglements climatiques est devenue un enjeu central du développement des PIED. Les effets du changement climatique, notamment l’augmentation de la température et l’acidification des océans, s’ajoutent à ceux des nombreuses pressions exercées sur des écosystèmes insulaires déjà fragilisés : espèces exotiques envahissantes, surexploitation des ressources halieutiques et forestières, urbanisation côtière et pollutions, destruction des habitats et notamment des récifs coralliens. Ces différentes menaces mettent en jeu la durabilité des écosystèmes insulaires, des services écosystémiques qu’ils fournissent et des moyens d’existence des populations qui en dépendent.
Les « solutions basées sur la nature » permettent-elles aux PIED de répondre à ces défis actuels et futurs ?
Une conférence animée par Guillaume Chiron, Responsable adjoint de la division Agriculture, Développement rural, Biodiversité, AFD