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Le Mali, la Mauritanie, le Tchad, le Niger et le Burkina Faso font partie des pays aux indices de développement humain les plus faibles. Ils connaissent un accroissement démographique très élevé qui absorbe les fruits de la croissance économique et entraîne les pouvoirs publics dans une course sans fin pour répondre aux besoins en services de base, au premier rang desquels la santé.
Dans le même temps, la zone sahélienne est particulièrement touchée par le changement climatique qui aggrave les déficits nutritionnels dans une région où 29 millions de personnes souffrent aujourd’hui d’insécurité alimentaire.
A ces insécurités d’ordre environnemental et social, s’ajoutent celles provoquées par des conflits chroniques qui menacent l’intégrité des territoires.
Toutes ces instabilités fragilisent l’accès aux soins et mettent en péril la sécurité sanitaire globale puisque les systèmes de santé, sous financés et sous staffés, paraissent difficilement en mesure de faire face aux crises épidémiques.
Malgré ce contexte de profondes fragilités, force est de constater que le secteur de la santé est le grand oublié des interventions actuelles en faveur des populations du Sahel. Pourquoi ce secteur est-il si peu considéré dans les interventions en réponse aux crises et quelles approches adopter pour améliorer nos modes opératoires sur le terrain ?
Pour répondre à cette question, l’AFD et Expertise France coorganisent cette conférence afin de mieux cibler leurs interventions en santé au Sahel et promouvoir des modes opératoires innovants et adaptés aux contextes de crises de la région.
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