
L’histoire des climats est d’autant plus difficile à reconstituer que l’on s’éloigne dans le temps. Cette histoire est un écheveau de processus physiques dominants à différentes échelles de temps, mais toujours imbriqués. On peut représenter cette évolution comme une valse à quatre temps : celui du milliard d’années propre à l’évolution de la luminosité du soleil, celui des dizaines de millions d’années propre à la tectonique des plaques, celui des milliers d’années propre à la variation des paramètres orbitaux. Le quatrième et ultime temps est celui de l’homme qui, en quelques centaines d’années à peine, s’est hissé au rang d’acteur majeur du changement climatique.
Conférence-débat animée par Antoine Godin, économiste à l’AFD.