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La France accompagne la modernisation de l’enseignement supérieur et la structuration du FONEA, Congo
Calixte Nganongo, ministre des Finances et du Budget, François Barateau, ambassadeur de France au Congo et Lionel Cafferini, directeur de l’Agence française de développement au Congo, ont procédé à la signature de deux conventions de subvention,d’un montant total de 7,35 millions d’euros, soit 4,8 milliards de FCFA.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fyllla Saint-Eudes, du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso et du ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou.

Comme l’a rappelé l’ambassadeur de France, « ces financements s’inscrivent dans les priorités du Congo et dans les orientations fixées par les présidents Denis Sassou N'Guesso et Emmanuel Macron, le 3 septembre dernier à Paris, pour renforcer le partenariat entre la France et le Congo, en particulier dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de la recherche ».
 
Le programme d’appui à la modernisation de l’enseignement supérieur, d’une durée de quatre années et  d’un montant de 7 millions d’euros, soit 4,6 milliards de FCFA, a pour objectifs de :

  • renforcer la formation des formateurs, qu’il s’agisse des enseignants du secondaire formés à l’École normale supérieure ou bien des enseignants chercheurs effectuant un doctorat ou bénéficiant de formation continue
  • financer des projets de recherche, sélectionnés de façons compétitive
  • valoriser les résultats de la recherche congolaise et l’employabilité des diplômés, en particulier dans le domaine des bioressources du pays, axées sur la transformation et le conditionnement agro-alimentaire, la cosmétologie et les applications pharmaceutiques ou de bio-santé. Il peut s’agir ici de produits végétaux et animaux séchés ou fumés, de jus de fruits, de farines de tubercules (manioc, igname, taro, banane plantain) de farines de céréales et biscuits, d’huiles végétales (huile de palme, graine de moringa, etc), de savons et de crème pour la peau (mangue), d’huiles essentielles (citronelle, lippia, etc), de confitures, de liquides fermentées, etc. À cet effet, un centre multiservices de valorisation des bioressources sera construit et équipé, au sein de l’université Marien Ngouabi, pour accueillir les formations professionnalisantes et offrir des services de proximité aux entreprises
  • favoriser les collaborations entre l’Université congolaise et les milieux professionnels, afin d’assurer une meilleure adéquation de l’offres d’enseignement supérieur aux besoins des entreprises
  • et développer et diversifier les partenariats entre l’université congolaise et des institutions françaises d’enseignement supérieur en matière de recherche et de formation.

 
Par ailleurs, la subvention de 229 millions de FCFA (près de 350 000 euros) apportée au Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage (FONEA) contribuera pendant une année à la formation des agents, la structuration d’un mécanisme pérenne de financement au travers de la collecte de la taxe d’apprentissage, l’élaboration d’un système d’information pour la gestion des activités du FONEA et la mise en place d’outils de pilotage, de suivi et d’évaluation du FONEA. 

Quelques mois après l’octroi d’un don de 5,247 milliards de FCFA pour accompagner la formation des ouvriers qualifiés dispensée dans les Centre d’éducation, de formation et d’apprentissage (CEFA), l’ambassadeur de France a souligné « l’engagement déterminé de la France pour soutenir le Congo sur des enjeux aussi fondamentaux que la formation de sa jeunesse, la qualification des ressources humaines et le développement de la recherche nationale ».