Douala voit transiter la quasi-totalité du commerce national. Elle est traversée par une artère : la Route nationale 3 (RN3). Reliant l’Est à l’Ouest, Yaoundé à Douala, le port à l’aéroport, c’est l'un des principaux axes routiers d'Afrique centrale.
Mais depuis plusieurs années, les infrastructures routières se dégradent, le trafic est sursaturé et les temps de parcours peuvent atteindre plusieurs heures en période de pointe… Une situation qui menace l’économie, mais pas seulement : les usagers les plus vulnérables, passagers de mototaxis ou piétons, risquent chaque jour leur vie sur une infrastructure devenue dangereuse.
La réponse des autorités camerounaises ne s’est pas faite attendre : trois chantiers ont été lancés pour réhabiliter les accès est et ouest de Douala par la RN3, et construire un second pont sur le fleuve Wouri.
Achevés en 2017, ils ont permis de repenser plus de 30 km de route au cœur de la ville. Chaussées élargies, aménagements paysagers, voirie adaptée aux différents usages… Ces infrastructures facilitent la mobilité urbaine, améliorent la sécurité des déplacements et le cadre de vie. Le projet a également créé de nombreux emplois : le ministère des Travaux publics et l’AFD, principal soutien du programme à hauteur de 300 millions d’euros, ont en effet promu le recours aux compétences et savoir-faire locaux.
Ce projet a dynamisé l’économie locale mais a surtout permis aux Camerounaises et aux Camerounais d’œuvrer pour le développement de leur pays. Ces femmes et ces hommes, chefs de chantier ou ingénieurs, ont tous contribué à faire de ce projet une réalité. Ils nous racontent leur histoire.