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éducation, Sénégal, ONG : l'AFD soutient 21 nouveaux projets
Le 9 juillet 2019, l'AFD a approuvé le soutien de 21 nouveaux projets de la société civile française pour un montant de plus de 18 millions d’euros. Dix de ces projets sont en faveur de l’enfance et de la jeunesse : amélioration de l’éducation, protection de l’enfance et lutte contre l’exclusion. Les autres projets à l’honneur concernent l’agriculture, la sécurité alimentaire, la lutte contre le dérèglement climatique et la défense des droits de l’homme.

► Retrouvez l’information complète des décisions de financement du comité ONG de l'AFD en cliquant ici.

Projets de terrain

  • Le Partenariat – Programme d’accès à l’eau en milieu scolaire, Sénégal, Maroc et Guinée

Seconde phase du projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu scolaire, ce projet vise à accroître le taux de fréquentation et de réussite scolaire, et la santé des élèves et des communautés.

Après avoir renforcé les conditions de l’accès à l’eau, à l’assainissement, aux pratiques d’hygiène et d’environnement au sein des écoles et des communautés ciblées, cette nouvelle phase du projet a pour but de pérenniser les acquis du programme par les partenaires locaux et de permettre une appropriation par les partenaires nationaux et régionaux, en vue d’une duplication sur de nouveaux territoires. 

Les violences sexuelles dans les sociétés rwandaise et kenyane restent un sujet tabou. Depuis 2013, le projet Ubuntu Care a pour objectif de prévenir et de traiter les causes profondes de la violence sexuelle envers les enfants avec ou sans handicap et à en atténuer leurs conséquences au Kenya et au Rwanda. 

Cette troisième phase a pour principal objectif de renforcer les résultats et dispositifs mis en place lors des deux premières phases avec une institutionnalisation par la fédération Handicap International de cette démarche auprès des autorités locales du Rwanda et Kenya, afin d’en assurer la pérennisation.   

  • Play International – Sports sans frontières : projet international d’appui pour une éducation active de tous les enfants au Burundi, au Sénégal, au Liberia et au Kosovo

À partir d’une première expérience au Burundi, financée par l’AFD, le projet a pour objectif de développer dans quatre pays (Burundi, Kosovo, Liberia et Sénégal) une proposition pédagogique innovante fondée sur des activités socio-sportives en direction des enfants (de 8 à 15 ans) pour favoriser leur scolarisation et développer l’inclusion des plus vulnérables.

  • GREF – Renforcer les initiatives de terrain et les politiques nationales dans le domaine de l’éducation inclusive de qualité pour une meilleure prise en charge de la petite enfance et des vulnérabilités, Bénin, Maroc et Sénégal

Fruit d’une longue histoire partenariale entre le GREF et le Maroc, le Sénégal et la Guinée, ce projet entend y promouvoir le développement de la qualité de l’éducation.

Le projet a pour objet l’accompagnement des initiatives dans le domaine de la petite enfance (3-8 ans) et des enfants vulnérables pour développer une éducation inclusive et de qualité. L’objectif global est de renforcer les capacités des formateurs et formatrices, animateurs et animatrices, cadres, membres des OSC et des collectivités territoriales pour une prise en charge précoce et une scolarisation inclusive des jeunes enfants et des jeunes vulnérables et à besoins spécifiques.

Dans un Irak où les relations entre les différentes communautés ont été abîmées par des années de conflit, l’ambition de la fédération Léo Lagrange est de permettre aux enfants et aux jeunes de s’épanouir, individuellement et collectivement, de susciter chez eux l’envie de participer et de s’engager dans des actions collectives, à travers des activités d’éducation non formelle (appelée aussi éducation populaire).

Pour y parvenir, le projet déploiera un dispositif de formation professionnelle des animateurs et des directeurs de structures dédiées à la jeunesse, ainsi que des formations de formateurs. Le centre de gravité du projet sera le centre de formation à l’éducation non formelle qui sera mis en place comme un lieu de conception et de pratique de parcours de formations spécifiques, de mise en réseau des professionnels et des volontaires, et de documentation.

  • Samusocial International – Lutter contre l’exclusion sociale dans une dynamique renforcée de réseau international, Sénégal, Mali, Burkina Faso, Congo et pays associés

L’urbanisation accélérée des grandes villes d’Afrique de l’Ouest s’accompagne d’un nombre croissant d’enfants et de jeunes en situation de rue. Depuis 2013, l’AFD soutient le Samusocial International et les dispositifs samusociaux nationaux pour une prise en charge intégrée pluridisciplinaire de ces enfants et jeunes par les équipes du samusocial et en nouant des partenariats.

La convention programme doit leur permettre de poursuivre cette prise en charge et de développer la dynamique de réseau en renforçant les capacités des professionnels de la lutte contre l’exclusion dans ces pays et dans les pays associés (Liban, Russie, Tunisie, Égypte, Pérou, Roumanie). Le but est de consolider le réseau Samusocial International afin que la dynamique associe davantage de dispositifs samusociaux, réponde mieux à leurs besoins et favorise un échange de pratiques élargi et la production de connaissance.

La radicalisation des jeunes est devenue une problématique préoccupante pour la Tunisie. Le projet entend prévenir cette radicalisation en renforçant les capacités des jeunes et des acteurs de la jeunesse à comprendre le phénomène et à y faire face. Son approche est préventive et basée sur une recherche de terrain afin de s’adapter au mieux aux spécificités des territoires et des populations visées. 

Les bénéficiaires du projet seront de trois types : des jeunes « tout-venant », qui seront touchés via des activités dans les lycées, les centres de formation professionnelle et les maisons de jeunes et de la culture ; des jeunes en situation de vulnérabilité, sortant de prison et de maison de rééducation, des jeunes sans soutien familial ou sans emploi ; et des personnes intervenant dans le secteur de la jeunesse. 

Le projet sera évalué à la fin des trois années de déploiement, ce qui permettra de connaître ses opportunités de réplication sur d’autres territoires.

  • Inter Aide – Renforcer les acteurs de l’éducation en milieu rural isolé pour une amélioration durable de la scolarisation en Haïti

Le projet va contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire dans plus d’une centaine d’écoles réparties dans cinq sections communales de Haïti. La logique d’action consiste à mobiliser les acteurs concernés, à les former et à les accompagner autour du projet d’école. Cette mobilisation est accompagnée d’une amélioration des conditions de scolarisation (matériel pédagogique, mobilier scolaire, construction de bâtiments et de blocs sanitaires…).

Le projet est déployé dans des zones particulièrement enclavées et difficiles d’accès et inclut trois grands types d’activités

- mobilisation des parents, des directeurs d’école et des autorités éducatives ;
- formation de 9 400 parents aux enjeux de la qualité de l’éducation, formation pédagogique et didactique des professeurs (550 enseignants et 108 directeurs d’école), formation en gestion des directeurs d’école et comités éducatifs ;
- amélioration des conditions d’apprentissage.

  • Union nationale des maisons familiales rurales d’éducation et d’orientation (UNMFREO) - Être solidaires pour la réussite des jeunes et des territoires ruraux dans neuf pays d’Afrique 

La population vivant en milieu rural représente plus de 65 % de la population en Afrique subsaharienne. L’arrivée massive de jeunes ruraux sur le marché du travail est un problème majeur, et la dégradation du contexte sécuritaire vient amplifier ce besoin de formation et d’insertion professionnelle. 

Le modèle Maisons familiales rurales (MFR), par la mise en place de formations en alternance proches des besoins, des aspirations et des capacités des jeunes formés, avec la participation active des familles, contribue à répondre à cet enjeu fondamental. Le but est de pérenniser les mouvements MFR et de favoriser leur reconnaissance et intégration dans des pays où les avancées en termes de formation agricole et rurale sont disparates. Le projet vise à intégrer les mouvements MFR dans les politiques de formation et d’insertion professionnelle des États et à appuyer l’autonomisation des unions nationales.

Pays concernés par le projet : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Madagascar, Mali, Maroc, Sénégal, Tchad et Togo

  • Solidarité laïque (CNSL) – « Soyons actifs/actives » : programme pour la réduction des inégalités d’accès aux droits en Tunisie 

L’ambition de cette seconde phase du programme est de poursuivre l’objectif global visant à renforcer les capacités de la société civile tunisienne, dans sa diversité, afin qu’elle contribue plus efficacement aux politiques publiques centrées sur la réduction des inégalités en Tunisie.

Depuis 2015, les membres du programme ont ainsi décidé conjointement de travailler plus spécifiquement sur les secteurs de l’éducation et de l’insertion socio-professionnelle en renforçant les capacités individuelles et collectives des associations tunisiennes et en cherchant à faciliter le dialogue entre la société civile et les pouvoirs publics, nationaux et locaux. Le programme entend également promouvoir, de façon transversale, l’approche par les droits, l’égalité hommes-femmes, la démocratie participative et la citoyenneté. 

  • WECF France – Femmes arganières et rurales engagées pour le développement économique inclusif et le climat au Maroc

Le Maroc est l’un des pays d’Afrique qui sera le plus affecté par le changement climatique. Il est en même temps un pays où les inégalités entre les femmes et les hommes sont importantes. Dans ce contexte, le projet vise à accompagner un développement inclusif et durable de territoires dans quatre régions particulièrement affectées par les changements climatiques : Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Souss-Massa, Guelmim et Marrakech-Safi. 

Il va permettre de renforcer les capacités des femmes pour répondre aux impacts sociaux, économiques et environnementaux engendrés par les changements climatiques, en particulier la reconnaissance des savoir-faire ancestraux (production d'huile d'argan) et la production et l’utilisation de solutions énergétiques renouvelables.

Trente coopératives féminines (600 femmes bénéficiaires, principalement dans des coopératives d'argan) bénéficieront de formations techniques et de formations sur les politiques locales et la participation publique des femmes. 

Le projet entend améliorer la situation nutritionnelle des communautés isolées et issues de minorités ethniques de trois districts de la province de Phongsaly, province du Laos la plus touchée par la malnutrition chronique. Il se concentrera sur les adolescentes, les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de cinq ans. Il permettra d’aider les populations montagnardes du Nord-Laos à mettre en œuvre des solutions adaptées et durables pour répondre aux nombreux défis auxquels ces populations sont confrontées pour assurer leur sécurité nutritionnelle.

Ce projet s’inscrit dans un programme du gouvernement lao et de l’Union européenne pour réduire la malnutrition dans le pays.

  • Secours catholique – Appuyer la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique en Mauritanie

Pour cette seconde phase du projet d’appui à la sécurité alimentaire, Caritas Mauritanie accompagne une cinquantaine d’organisations de producteurs agricoles (OPA), dont cinq banques de céréales. Avec ces acteurs de la société civile mauritanienne, le projet a aussi amorcé une transition agro-écologique qu’il souhaite renforcer. Le nouveau projet met l’accent sur les pratiques agro-écologiques et cherche à promouvoir une concertation territoriale sur la préservation des ressources naturelles. 

Ce projet appuie l’action des services techniques de l’État, des autorités locales (communautaires, communales, inspection départementale, etc.), une dizaine d’OSC de protection de l’environnement, 79 OPA et cinq comités de surveillance et d’exploitation des forêts, composés de jeunes, relayant les autorités locales dans leur rôle de surveillance du territoire.

  • WWF – Des femmes « ingénieures solaires » pour donner l’électricité à des villages très isolés à Madagascar

Alors que seulement 4,7 % de la population a accès à l’électricité en milieu rural à Madagascar, l’énergie solaire photovoltaïque semble particulièrement adaptée à l’île qui bénéficie d’un excellent taux d’ensoleillement.

WWF France travaille avec WWF Madagascar et BCMada pour donner un accès durable à l’éclairage moderne et à l’électricité à des villages isolés en formant des femmes pour devenir des « ingénieures solaires ». Cette formation avait lieu jusqu’à présent au Barefoot College en Inde. Le projet a pour objectif de construire, équiper et mettre en place les conditions de fonctionnement d’un centre de formation Barefoot College, au sein duquel seront formées près d’une cinquantaine de femmes « ingénieures solaires ». La dynamique communautaire sera soutenue à travers la constitution et le soutien de comités solaires villageois qui seront chargés d’assurer la gestion du service d’électricité grâce au paiement de cotisations par les ménages bénéficiaires.

  • AGRISUD International – Intensification agro-écologique et diversification de l’agriculture familiale périurbaine, Cambodge

Intensifier, diversifier et commercialiser des produits frais issus des pratiques agro-écologiques des exploitations familiales locales pour améliorer l’approvisionnement des marchés locaux en produits de qualité, et contribuer à l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle, voici l’objectif du projet d’AGRISUD. Après une étape pilote et une phase de déploiement (2016-2019), le projet se consacre à l’extension et l’intensification de l’agro-écologie familiale et périurbaine dans la province de Siem Reap. 

Les principales évolutions de cette seconde phase :

- extension géographique à un nouveau district et à une intervention dans un parc protégé ;
- intervention sur de nouveaux terrains et produits, comme dans les « champs de village » et en soutien à des « cultures spéciales » pour favoriser la diversification ;
- augmentation des appuis au renforcement de capacités des organisations paysannes mais surtout des acteurs publics. 

  • Forum réfugiés-Cosi – Protéger et défendre l'accès aux droits des réfugiés et des personnes vulnérables, Liban

Au Liban vivent près de deux millions de réfugiés et 300 000 travailleurs étrangers dans des conditions précaires. Du fait de l'évolution de la législation libanaise, ils sont de plus en plus nombreux à se retrouver en situation irrégulière et susceptibles d'être placés en détention administrative pour une durée aléatoire, sans contrôle judiciaire, sans toujours avoir accès à un avocat. En détention, ils sont souvent l'objet de mauvais traitements voire de tortures.

L'objectif du projet, conçu en partenariat avec le Comité libanais des droits de l'homme (CLDH), est de contribuer au renforcement de l'État de droit au Liban en permettant à des personnes vulnérables (réfugiés et migrants) de faire valoir leurs droits. Il recouvre trois objectifs spécifiques : l'accès à leurs droits pour les personnes vulnérables, la prévention des risques de détention arbitraire et de torture, et la prise en charge psychologique et sociale des victimes de torture.

Le projet va intervenir sur trois leviers de la promotion et protection des droits de l’homme dans 13 pays d’Afrique (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d'Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et RCA) : leur reconnaissance institutionnelle via la refondation des institutions nationales des droits de l’homme (dans 7 pays), leur opérationnalisation via la maîtrise des cadres juridiques applicables (dans les 13 pays) et des mécanismes d’évaluation par les OSC (dans 6 pays), et leur effectivité au niveau local et auprès des jeunes (dans 5 pays). 

  • CCFD – Renforcer la mobilisation et l’implication des sociétés civiles pour le suivi des contrats de désendettement et de développement, France, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Guinée et République démocratique du Congo 

À partir de la fin des années 1990, et surtout dans les années 2000, la France s’engage dans l’Initiative pays pauvres très endettés (PPTE) et lance un processus de reconversion de dettes qui donne lieu à des contrats de désendettement et de développement (C2D). Cet outil prévoit dès sa création l’implication des sociétés civiles dans son suivi.

Ce projet constitue une deuxième phase et a pour objectif le renforcement du rôle de la société civile française et des sociétés civiles du Cameroun, du Congo, de Côte d’Ivoire, de Guinée et de République démocratique du Congo sur les questions de dette et de financement du développement. Il se concentre sur le renforcement des acteurs de la société civile impliqués dans la mise en œuvre d’un suivi indépendant des C2D et l’amélioration de leurs capacités d’analyse pour mener un plaidoyer sur les C2D et les politiques d’endettement.
 

Projets d’intérêt général

Jeunes des deux rives (J2R) a pour objectif de : 
- sensibiliser et mobiliser des jeunes vivant dans des zones ou quartiers défavorisés de France, de Maroc et de Tunisie aux enjeux de solidarité internationale, les aider à concevoir et à porter ensemble des micro-projets (chantiers, échanges, reportages, etc.)
- former les éducateurs qui les encadrent
- produire des outils pédagogiques et des connaissances.

Deuxième phase du programme, ce projet poursuit et approfondit la démarche J2R, et en élargit le public et l’ambition : quatre nouvelles régions françaises (Nouvelle Aquitaine, Île-de-France, Hauts-de-France, Grand Est), en plus des deux régions impliquées dans la phase 1 (PACA et Occitanie), élargissement des publics touchés au Maroc et en Tunisie et extension à l’Algérie.

  • Réseau Action climat - France – Renforcer la structuration des ONG françaises sur le climat pour accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris

Le projet ONG Cap 1,5 °C a pour objectif de renforcer la structuration et les capacités de la société civile française sur le climat pour accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris et contribuer à l’alignement de l’ambition climatique européenne et internationale avec l’objectif de 1,5 °C.

Les actions proposées s’articulent autour des trois axes
- coordination des OSC françaises pour développer un plaidoyer et des actions de communication en commun dans le cadre du suivi de la diplomatie climatique de la France et des dossiers climatiques et énergétiques au niveau européen 
- renforcement de la collaboration avec les OSC européennes et internationales partenaires sur les politiques climatiques européennes et internationales ;
- renforcement des capacités des OSC françaises pour évaluer et suivre la mise en œuvre des engagements internationaux et des initiatives multi-acteurs et développer une expertise sur les enjeux émergents.

Commerce équitable France est la plateforme française du commerce équitable. Fair Future est un projet d’éducation au commerce équitable à destination des jeunes de moins de 30 ans, monté par CEF en consortium avec neuf organisations françaises. S’appuyant sur des opérations pilotes menées par certains des partenaires, il vise à structurer et déployer une stratégie concertée d’éducation au commerce équitable, à renforcer les acteurs pour la mise en œuvre des activités et l’évaluation des impacts de ces actions. Il comprend trois axes :

- structuration de l’éducation au commerce équitable (ECE) à destination des moins de 30 ans
- développement de dispositifs collectifs d’ECE, pour l’éducation formelle et non formelle
- diffusion de l’ECE auprès d’acteurs clés de l’éducation et de la mobilisation des jeunes.