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arbre, station d'épuration, Jordanie
Le comité ONG de l’AFD du 15 mai 2018 a validé l’appui à 21 projets d’organisations de la société civile (OSC), pour un montant de cofinancement de 27 millions d'euros, et un volume budgétaire total de près de 47 millions d’euros.

CONVENTIONS DE PARTENARIAT PLURIANNUEL (CPP)

Le comité a aussi validé deux Conventions de partenariat pluriannuel, un nouvel instrument financier développé en lien avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE). Ces conventions sont ouvertes aux OSC françaises d’envergure et avec lesquelles l’AFD collabore depuis plusieurs années, et qui souhaitent renforcer leurs stratégies à l’international sur des axes et/ou des géographies d’intérêt partagé avec le MEAE et l’AFD. Les deux premières organisations bénéficiaires sont Médecins du monde et Handicap International (Humanité & Inclusion).

L’objectif global du programme de la Fédération HI est d’améliorer les conditions de vie des personnes en situation de handicap et des populations vulnérables à travers une approche inclusive et participative dans neuf pays : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Liban, Madagascar, Maroc, Sénégal, Sierra Leone et Togo. Ce financement soutient deux axes importants de la stratégie de Handicap International : la santé mentale, d’une part, et l’éducation inclusive et la formation professionnelle des personnes handicapées d’autre part.

  • Médecins du monde : Améliorer la santé des consommateurs / trices de drogues et des travailleur/euse/s du sexe, et réduire la mortalité due au cancer du col de l’utérus 

Dans cet important programme partenarial, Médecins du monde a choisi de consolider ses interventions auprès des usager·ère·s de drogues et des travailleur.eus.es du sexe ainsi que celles permettant la prévention et la prise en charge du cancer du col de l’utérus, dans neuf pays (Algérie, Birmanie, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Géorgie, Kenya, Tanzanie, Vietnam) s’appuyant sur un travail de collaboration important avec les partenaires locaux (associations d’usagers et de patients, personnel médical, agents communautaires, autorités de santé) et une implication des acteurs nationaux dans la mise en œuvre. 
 

PROJETS TERRAIN ET INTÉRÊT GÉNÉRAL

19 projets, dont quatre projets de protection de l’enfance et d’éducation, quatre projets d’amélioration de la santé, trois projets sur les enjeux de l’agriculture et du climat, deux projets de lutte contre l’extrême pauvreté et 2 projets d’éducation au développement.

Le projet, mené en Algérie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie, vise à renforcer la capacité des organisations de la société civile à accueillir et accompagner les victimes de violence de genre, prévenir les violences en sensibilisant les femmes et les hommes sur les normes et mécanismes qui génèrent cette violence, protéger les victimes en proposant une prise en charge complète (médicale, juridique, psychologique, etc.), accompagner les femmes vers la réinsertion économique et sociale (formation professionnelle, activités génératrices de revenu, micro-entreprenariat). 

Plus de 5000 femmes victimes de violence ou à risque bénéficieront du projet ainsi que les membres de leur entourage, les personnels d'organisations publiques et privées du secteur de l’insertion socio-économique, les responsables communautaires locaux et les bénévoles et salariés des organisations partenaires.

Depuis le déclenchement de la crise syrienne en 2011, le soutien psychosocial des populations réfugiées, et plus particulièrement des enfants et des adolescents, est une priorité par tous les acteurs du développement agissant au Moyen-Orient. Situé dans le camp de réfugiés palestiniens de Chatila, à Beyrouth, et dans le groupement de Wedi El Zeini, près de Saïda, le projet d’Asmae apporte des solutions aux importants besoins en matière d’éducation et de protection des enfants et des adolescents les plus vulnérables : réfugiés syriens et palestiniens, et enfants pauvres libanais. 

Bénéficiaires du projet : près de 1300 enfants et adolescents bénéficiant de cours et d’un soutien psychosocial ; 1200 parents et 135 acteurs clés qui participent à des journées de sensibilisation, animées par les deux associations partenaires. À ces chiffres, il convient d’ajouter les bénéficiaires indirects du projet : les familles, les habitants des deux camps de réfugiés ainsi que les autres personnels formés des autres partenaires d’Asmae.

  • Ecpat : Mieux lutter contre l’exploitation des enfants en Afrique 

Ecpat France est un membre historique du réseau ECPAT International qui lutte contre l’exploitation des enfants à des fins commerciales (ESEC). Une première phase du projet a visé à mettre en lumière l’ESEC en Afrique et à améliorer la prise en charge des personnes exposées au travers du renforcement de capacités d’OSC locales. Une seconde phase a renforcé l’intégration de l’ESEC dans les dispositifs de protection de l’enfance, et mis l’ESEC à l’agenda national en Afrique et en Méditerranée via l’introduction d’un volet de plaidoyer. Cette troisième phase de consolidation vise à faire évoluer les législations et les programmes de lutte contre l’ESEC en Afrique. Deux nouveaux leviers d’intervention seront pour cela mobilisés : la participation citoyenne des enfants et la régionalisation de l’approche sur le continent africain (dix pays). 

9800 enfants et/ou jeunes à risque ou victimes d’exploitation sexuelle, 1000 acteurs de la protection et leurs structures associatives ou publiques (170) bénéficieront de ces appuis. La participation des enfants et jeunes, l’implication des décideurs (300) et des gouvernements des dix pays, et l’interpellation accrue des instances régionales et internationales (CEDEAO, Nations Unies) sont aussi prévues. 

  • Agrisud : Agriculture durable et dynamiques territoriales dans les pays du Sud 

Le projet poursuit, amplifie et accompagne le développement d’une agriculture familiale durable et de pratiques agro-écologiques à l’échelle des territoires dans les pays du Sud. Le programme s’appuie sur la mise en œuvre d’activités de terrain dans quatre pays (Haïti, Laos, Madagascar, Sénégal), d’actions de capitalisation transversales des acquis et d’actions de plaidoyer au Nord comme au Sud permettant un passage à l’échelle des programmes dans dix pays (Haïti, Laos, Madagascar, Sénégal, Cambodge, Vietnam, Maroc, Gabon, Côte d’Ivoire, Bénin).

La situation épidémiologique dans les pays en développement se caractérise par la progression des pathologies bucco-dentaires liée à l’augmentation de la consommation de sucres et de tabac. Les maladies bucco-dentaires provoquent des douleurs intenses qui perturbent la vie quotidienne, provoquent des altérations de fonctions importantes. Elles deviennent alors un enjeu de santé publique mais sont encore trop peu prises en compte dans le cadre des politiques de santé publique. 

Face à ce constat, Aide Odontologique Internationale se fixe comme objectif général l’amélioration de la santé bucco-dentaire au Laos et Madagascar. L’enjeu principal est donc l’intégration de la santé bucco-dentaire dans les politiques de santé générale et l’appui à la mise en place de stratégies pertinentes concernant la formation, la prévention, l’accès aux soins et la sécurité des soins. 

  • IECD (Institut européen pour la coopération et le développement) : Prise en charge socio-sanitaire des drépanocytaires dans cinq pays d’Afrique

La drépanocytose est la première maladie génétique au monde en nombre de cas, présente chez près de 50 millions de personnes dans le monde. En Afrique centrale, jusqu’à 2 % des enfants naissent avec la drépanocytose, et 50 à 75 % d’entre eux meurent avant l’âge de 5 ans. Toutefois, avec un dépistage précoce, un suivi médical approprié et des mesures simples d’hygiène de vie, ce taux de mortalité peut reculer jusqu’à moins de 20 %. 

Le programme proposé par l’IECD au Cameroun, en Côte-d’Ivoire, à Madagascar, en République du Congo et en République démocratique du Congo, concerne directement les communautés et les personnes touchées par la drépanocytose et doit permettre : le dépistage précoce systématique de 100 000 nouveau-nés, l’amélioration de la prise en charge de près de 5000 enfants malades et l’information et la sensibilisation du grand public.

  • ESSOR : Renforcer un réseau d’acteurs dans la mise en place d’une éducation de qualité 

Le programme a pour objectif de concourir à lutter contre les inégalités sociales et contribuer à améliorer les conditions de vie et d’éducation des populations défavorisées en zone urbaine. Il se déploie dans cinq pays, que sont le Tchad, le Mozambique, la Guinée Bissau, le Brésil et la France. L’objectif est de renforcer les capacités d’Essor et de ses partenaires dans la mise en œuvre d’activités concrètes et innovantes en éducation (maternelles, école) et socialisation (éducation populaire, lutte contre les violences familiales, citoyenneté), afin d’améliorer durablement les conditions de vie des jeunes enfants, enfants et adolescents, ainsi que les capacités pédagogiques et d’accueil des structures locales publiques et privées. 

À terme, 6000 enfants, adolescents et jeunes des communautés défavorisées (dont 50 % de filles) seront bénéficiaires du programme avec une démarche encourageant fortement l’implication des parents (dont 40 % de pères). 3000 responsables éducatifs sont concernés ainsi que vingt Organisations communautaires de base (OCB) et dix ONG du Sud qui verront leurs capacités organisationnelles, financières et institutionnelles renforcées. Dix institutions publiques des pays concernés participeront activement au programme. Enfin, quinze structures scolaires et universitaires en France seront concernées par le volet éducation au développement de ce programme.  

  • Entrepreneurs du monde : Favoriser l’émancipation économique et sociale des familles en situation de grande précarité, Haïti

Le projet a pour objectif de consolider, diversifier et pérenniser le programme Palmis Mikwofinans Sosyal (PMS), qui donne un accès à une offre permanente de microfinance sociale inclusive, destinée aux populations les plus vulnérables. PMS est le seul programme de microfinance en Haïti ne demandant aucune garantie. Il offre des taux d’intérêt très bas (2,3 %) et développe des prêts de très faible volume permettant de toucher les personnes les plus vulnérables ne pouvant accéder au système bancaire et à la microfinance classique.

L’objectif final : transformer PMS en une entité autonome juridiquement et financièrement à l’issue du projet.

Le projet bénéficiera directement à 25 000 personnes (dont plus de 85 % de femmes) vivant en zones urbaines et périurbaines ou dans des zones rurales enclavées (30 % des bénéficiaires) en Haïti. Indirectement, le projet touchera les familles de ces bénéficiaires, soit environ 125 000 personnes. 

Le Samusocial International (SSI) intervient depuis plusieurs années dans deux quartiers précaires de Lima. Suite à une demande formulée par les autorités nationales péruviennes, un premier service associatif local de lutte contre l’exclusion sociale, « Samusocial Perú », a été créé en 2004 par le SSI dans la municipalité d’Ate, à l’est de la capitale. Depuis 2014, ce dispositif d’assistance est devenu un service public, géré et financé par la municipalité. À la demande de la municipalité de Santa Rosa, autre bidonville situé au nord-ouest de Lima, une réplique de cette expérience a été initiée en 2013 avec un focus élargi à la question de la malnutrition infantile.

Dans la continuité, le projet permettra au Samusocial de poursuivre ses services d’assistance médicale et psychosociale à destination des femmes et des enfants de Santa Rosa en vue d’un transfert progressif à la municipalité. Un travail de renforcement des capacités du « Samusocial Perú » est aussi prévu pour accroître son autonomie sur les plans organisationnel (gestion, levée de fonds) et institutionnel (gouvernance renforcée). 

Ce projet bénéficiera directement à 3600 femmes et enfants en situation d’extrême vulnérabilité à Santa Rosa et Ate ainsi qu’à 65 professionnels du secteur social. Plus de 2000 personnes additionnelles sont concernées par la campagne de prévention.

  • Oxfam France : Accroître la capacité de résilience des petit(e)s producteurs(rices) cubain(e)s face aux catastrophes naturelles, Cuba

Suite au passage de l’ouragan Irma, Oxfam et ses partenaires cubains proposent de tester de nouvelles approches pour accroître la capacité de résilience des petits producteurs(rices) de cinq municipalités dans les provinces de Camagüey et de Villa Clara sur la côté nord. Le programme d’activités du projet s’articule autour de trois axes principaux :
- la réhabilitation matérielle et la relance économique de 24 coopératives agricoles dont les infrastructures ont été fortement endommagées par l’ouragan
- l’intégration des approches de genre dans le secteur agricole. 
- la mise en place d’un système pilote de prévention, d’alerte et de gestion des risques de catastrophes naturelles au niveau communautaire, en concertation avec les gouvernements locaux.

L’initiative devrait directement bénéficier aux quelques 3500 affilié(e)s de 24 coopératives agricoles cubaines et aux 8000 membres de leurs familles.

  • Secours catholique - Caritas France : Consolider les stratégies d’adaptation et d’atténuation du changement climatique dans les systèmes de production agricole familiale, Bolivie 

Il s’agit de la deuxième phase d’un projet de transformation des pratiques agricoles familiales en Bolivie. L’approche proposée par le Secours catholique et son partenaire local CIPCA s’articule autour de trois volets :
- un volet technique: des activités d’appui technique et de formation auprès de communautés paysannes et d’organisations de petits producteurs dans plusieurs zones rurales particulièrement touchées par la pauvreté, pour leur permettre de transformer leur méthodes agricoles et par conséquent d’améliorer leurs conditions de vie (santé, revenus, environnement) ; 
- un volet politique : une stratégie de plaidoyer local, national et régional sur les pratiques agro-écologiques afin de créer un cadre institutionnel et économique plus favorable à leur développement ;
- un volet scientifique : des actions de recherche et de capitalisation sur les pratiques agricoles résilientes au changement climatique 

L’AFD a financé une première phase du projet de 2015 à 2017, qui a fait l’objet d’une évaluation approfondie par des experts indépendants et dont les conclusions sont, dans leur grande majorité, très positives. 

  • Grdr (Groupe de recherche et de réalisation pour le développement rural dans le tiers monde) : Programme pour la gouvernance concertée du littoral : vers des territoires résilients aux chocs socio-climatiques 

Le programme déployé en Guinée, en Guinée-Bissau et au Sénégal, repose sur une démarche de développement territorial qui s’articule autour de processus de concertation à différentes échelles et sur différents espaces. Il a pour objectif d’impulser des dynamiques socio-économiques et résilientes aux chocs socio-climatiques en zone littorale. 

Les résultats attendus sont les suivants :
- Les acteurs locaux, régionaux et transfrontaliers des territoires pilotes ruraux (huit collectivités locales) améliorent leurs capacités à mettre en œuvre des actions de développement local tout en intégrant les objectifs d’atténuation et d’adaptation des territoires aux changements climatiques.
- Les acteurs du développement territorial des villes de Canchungo et de Ziguinchor s’engagent dans un processus de réduction des vulnérabilités socio-environnementales
- Les diasporas établies en Europe de l’Ouest sont  reconnues par les autorités locales comme des acteurs du développement  des territoires dont ils sont originaires
- Les exploitations agro-halio-sylvo-pastorales familiales et les micro-entreprises du littoral génèrent des revenus tout en préservant les écosystèmes et en limitant les externalités négatives de leurs activités. 
- Un centre virtuel de ressources fiables, accessibles et utiles à l’action compilant l’ensemble des références collectées et créées, ainsi que les outils méthodologiques capitalisés au cours des phases I et II, est mis en place, animé, valorisé et pérennisé .

  • AFRAT : Un avenir au pays des Falaises : programme de préservation et de développement économique des falaises, Burkina Faso

Le projet est conçu comme un programme de préservation et de développement économique de la zone des Falaises, dans la région des Hauts-Bassins au Burkina Faso. Il a pour objectif de contribuer au développement économique, au renforcement du lien social et à la gouvernance territoriale dans la zone des falaises de Banfora, en s’appuyant justement sur la protection et la valorisation des patrimoines naturels et culturels.

Dans cette phase de lancement, le projet fait le choix de répondre aux priorités exprimées localement, notamment sur les infrastructures (accès à l’eau) et sur le soutien aux acteurs économiques (tourisme et agriculture). Le projet se déploie sur neuf villages, le long des falaises entre Banfora et Bobo-Dioulasso, et concerne 3700 personnes.

  • Action Mopti : Améliorer l’accès aux services de base (éducation, santé, eau et assainissement) dans la région de Mopti, Mali

L’originalité de ce projet est d’adjoindre à un programme intégré de développement dans la région de Mopti un volet d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale dans les Yvelines. Le projet prévoit de renforcer la gouvernance locale, avec des actions de renforcement des capacités des élus locaux (374 élus concernés), des techniciens des collectivités et des agents de l’Etat (142 personnes concernées). Ces actions ont pour but de restaurer une capacité de programmation et d’action des différentes collectivités au service des populations. 

Parallèlement, le projet prévoit d’améliorer l’accès de la population de la région aux services de base avec, notamment, une amélioration de l’offre en services éducatifs de base, des actions de renforcement de la qualité des prestations des centres de santé, la mise en place d’infrastructures d’eau potable (avec des comités de gestion) ainsi que des actions d’hygiène et d’assainissement.

  • Solthis : Renforcer les capacités des communautés pour améliorer la santé materno-infantile dans la région de Dosso, Niger

Le projet a vocation à réduire la mortalité materno-infantile dans la région de Dosso. Face à l’insuffisance de résultats des programmes actuels d’offre de soins materno-infantiles, il combine renforcement de la qualité de l’offre et promotion de la demande de services de consultation prénatale et de prise en charge intégrée des maladies de l’enfant. 

Il intervient sur les trois composantes de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant telle que définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : amélioration des compétences du personnel soignant, des pratiques familiales et communautaires en matière de santé et du système de santé à l’échelle du district.

Le projet accompagnera des structures de santé de toutes tailles dans la région. Il a pour objectif de toucher l’ensemble de la population de la région, soit 60 000 personnes.

  • Apdra (Association pisciculture et développement rural en Afrique tropicale) : Développer la pisciculture paysanne, Madagascar

L’élevage de poissons au sein de petites exploitations familiales rurales constitue une source essentielle de revenus et de protéines à bas coût. Les deux premières phases de ce projet ont permis d’installer des écloseries paysannes. Les milliers d’alevins de carpes produits ont été élevés et se sont reproduits en grand nombre dans des rizières sur les Hauts plateaux, apportant engrais naturel et meilleurs rendements à  ces rizières. 

L’AFD renouvelle sa confiance à l’APDRA pour une troisième phase du projet qui, dans la région Itasy et dans la région Atsinanana, va concentrer ses efforts sur le renforcement des réseaux locaux d’amélioration de pratiques et la structuration de la filière en favorisant les échanges entre les différents acteurs.

  • Afdi (Agriculteurs français et développement international) : Les organisations professionnelles agricoles du Sud s’impliquent dans  la gouvernance des politiques agricoles et territoriales 

Ce programme vise à appuyer les organisations professionnelles agricoles du Sud (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Madagascar, Mali, Tchad, Togo) et françaises à se mobiliser face aux enjeux des transitions démographique, écologique et citoyenne, et à s’inscrire durablement dans les espaces territoriaux et nationaux de gouvernance. Il veillera ainsi à améliorer la gouvernance des organisations professionnelles et à les aider à se positionner en tant qu’acteurs des territoires, des filières.

La prise en compte de l'agriculture familiale africaine par les institutions publiques et professionnelles agricoles françaises consistera également une priorité de cette convention-programme. 580 000 exploitations familiales africaines bénéficieront directement de ces appuis, soit le tiers des membres des 33 OPA qui sont parties prenantes dans la mise en œuvre de cette convention-programme. 

  • Le Partenariat : Programme d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale du Centre Gaïa, à destination du jeune public, France

Le Partenariat est un acteur de la coopération décentralisée de la région Hauts de France, qui a créé en 2006 le Centre Gaïa. Il est devenu un acteur reconnu en France de l’éducation au développement durable et à la solidarité internationale. 

Le projet doit permettre de poursuivre les programmes de sensibilisation du jeune public, par des activités pédagogiques en matière d’éducation à la citoyenneté internationale et à la protection de l’environnement et par la formation d’enseignants à ces thématiques. 

L’accompagnement d’actions citoyennes est le deuxième axe du projet : il s’agit de former et accompagner différents acteurs (établissements scolaires, centres sociaux) à organiser des actions (correspondances entre classes française et sénégalaises, concours, simulations de négociations internationales…) qui contribuent à la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD) et à l’Agenda 2030, dans les Hauts-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes et dans les régions de Saint-Louis et Matam au Sénégal.

En trois ans, le projet entend toucher 27 000 jeunes majoritairement  en France, mais aussi en Europe et au Sénégal.

  • Oxfam France : « À égalité ! » - campagne de sensibilisation en France aux inégalités dans le monde

Le projet est une campagne de sensibilisation du grand public et de mobilisation citoyenne sur la lutte contre la pauvreté et les inégalités dans le monde. Les questions des déterminants et des leviers d’action contre les inégalités mondiales sont complexes, il s’agit de les rendre compréhensibles pour une large audience et d’encourager la mobilisation des citoyens en faveur de pratiques plus équitables.

La campagne menée auprès du grand public permettra, en trois ans, de sensibiliser 90 000 personnes. 300 personnes, sur l’ensemble du territoire français, seront par ailleurs formées aux causes des inégalités et aux moyens de les réduire, et outillées afin de devenir des relais de sensibilisation et de mobilisation auprès de leur entourage.