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ONG : l'AFD soutient 23 nouveaux projets
Le 14 mai 2019, l’AFD a approuvé le soutien de 23 projets d'organisations de la société civile française pour un montant de plus de 20 millions d’euros. Ces financements permettent la mise en oeuvre de projets dans des domaines aussi essentiels que la santé, le commerce équitable, la protection de l’enfance, la promotion du dialogue, la lutte contre le dérèglement climatique, la protection des océans et l’agriculture familiale pour un montant global de plus de 38 millions d’euros.

► Retrouvez l’information complète des décisions de financement du comité ONG de l'AFD en cliquant ici.

Projets de terrain

  • Médecins du monde – Améliorer l’accès aux soins de santé mentale et la détection précoce du handicap, Égypte

Objet de stigmatisation en Égypte, la santé mentale souffre d’un manque de personnels médicaux et de travailleurs sociaux sensibilisés et formés à une prise en charge de qualité. Les populations vulnérables vivant dans les quartiers marginalisés du Caire et de Gizeh, Égyptiens et migrants de l’Afrique subsaharienne, de Syrie et du Yémen, sont particulièrement exposés aux troubles de santé mentale. Ce projet, présenté par Médecins du monde en consortium avec Humanité & Inclusion (Handicap international), a pour but d’améliorer la qualité des soins de santé mentale et de soutien psychosocial ainsi que celle de la détection du handicap, chez les enfants notamment, au sein des centres de soins de santé primaire du Grand Caire. 
Nombre de bénéficiaires : 14 000 personnes, dont 9 700 femmes et 40 % de réfugiés

  • Action contre la faim – Renforcer les systèmes et services de santé en Afrique de l’Ouest, Côte d’Ivoire, Liberia et Sierra Leone

Le projet va se déployer dans trois pays marqués par la faiblesse de leurs services de santé et la précarité dans laquelle se trouve une grande partie de la population, notamment les enfants de moins de 5 ans, les femmes et les jeunes. Il a pour objectif d’améliorer les offres de soins de qualité adaptées aux besoins spécifiques de ces populations. Trois volets sont prévus :

- renforcement des compétences des personnels de santé dans les domaines de la santé sexuelle et reproductive, du VIH/sida, de la santé néonatale et infantile, de la nutrition, de la santé mentale et psychosociale ;
- amélioration des connaissances des jeunes et des femmes sur les pratiques de santé ;
- activités de plaidoyer pour renforcer le poids de la société civile dans le domaine de la santé. 

Nombre de bénéficiaires directs : 550 000 personnes dont 200 000 enfants de moins de 5 ans et 270 000 jeunes de 15 à 29 ans (dont 50 % de filles).

  • Santé Sud – Médicaliser les zones rurales à travers la promotion des médecins généralistes communautaires en Afrique de l’Ouest, Bénin, Guinée et Mali

Ces pays présentent des taux d’accessibilité aux services de santé primaire particulièrement bas, notamment en zone rurale. La plupart des pathologies normalement prises en charge par la première ligne de soins n’étant pas traitées correctement, faute de praticiens disponibles et en raison de contraintes financières, les taux de morbidité et de mortalité sont élevés. 

Le projet a pour objectif de renforcer la médicalisation des zones rurales à travers la reconnaissance du métier de médecin généraliste communautaire, l’équipement de certains centres de santé communautaires avec l'adoption du dossier médical partagé, le renforcement de capacités des OSC professionnelles représentant ces médecins généralistes communautaires, et le renforcement du cadre d’exercice de la médecine générale communautaire.

Bénéficiaires directs : 195 médecins généralistes communautaires et le personnel de sept associations locales partenaires. Bénéficiaires indirects : 2,4 millions de personnes, soit les habitants des aires de santé qui seront desservies par ces médecins ruraux.

  • ATIA – Créer un dispositif de santé et de protection sociale pour les familles vulnérables, Burkina Faso

Le projet consiste en la mise en place d’un dispositif de santé et de protection sociale à destination des microentrepreneur.se.s bénéficiaires de l’institution de microfinance YIKRI ainsi que leurs familles. Ce dispositif comprend des services de microassurance santé, d’accompagnement médico-social et de prévention santé. Le projet s’inscrit dans une démarche de recherche-action afin qu’à son terme il soit possible d’évaluer scientifiquement l’efficacité du dispositif pour améliorer l’accès à la santé de familles vulnérables. En le combinant à des activités de plaidoyer, ATIA a pour ambition d’alimenter la mise en place de l’Assurance maladie universelle au Burkina Faso.

Le projet conjugue plusieurs axes d’action : le déploiement et l’amélioration d’une offre de soins, la formation initiale et continue des personnels soignants et la sensibilisation des aidants, le plaidoyer auprès des décideurs et la sensibilisation du grand public, la production académique. 

L’ambition : construire et diffuser une culture du traitement de la douleur, auprès des professionnels de santé, mais aussi auprès des patients, des familles et des décideurs, et la mettre en actes à travers une offre de soins et de services concrets et performants. 

Bénéficiaires directs : patients pris en charge par les unités douleurs des hôpitaux (750 personnes par an), personnels soignants et aidants, étudiants, organisations professionnelles et savantes, institutions (700 personnes par an) qui auront accès aux diverses formations, conférences, etc.

  • Solthis – Renforcer les capacités des acteurs de la lutte contre le VIH, Mali, Sénégal et Sierra Leone

Le premier objectif de ce programme est le déploiement de l’autotest VIH, en accompagnant les partenaires nationaux à la mise en place des outils de suivi du déploiement au Mali et au Sénégal, en réalisant une étude de faisabilité à l’introduction de l’autotest au Sierra Leone, en travaillant sur les documents supports des kits et l’intégration de ces kits par les systèmes d’approvisionnement nationaux, en mettant en place des campagnes de sensibilisation et une hotline nationale permettant d’appuyer directement les bénéficiaires, et en rendant opérationnels les canaux de distribution avec la formation des personnels soignants, des organisations de la société civile et des pairs-éducateurs.

Ce programme permettra d’accompagner 200 000 personnes vulnérables vivant avec le VIH au Mali et au Sénégal, 8 000 patients de la file active au Sierra Leone, sept associations locales, les autorités et partenaires nationaux santé VIH. 

  • Secours catholique Caritas France – Renforcer le rôle et l’impact du réseau Caritas en Afrique dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités subsahariennes

Ce programme a pour objectif d’accompagner la professionnalisation des Caritas pour leur permettre de renforcer leur rôle et impact dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités. Le projet est la troisième et dernière phase d’un programme de renforcement des capacités des Caritas en Afrique et dans les îles des océans Atlantique et Indien, que le dispositif Initiatives OSC soutient depuis 2011.

Les bénéficiaires directs du programme sont 18 Caritas nationales (dont 14 Caritas d’Afrique francophone subsaharienne et de l’océan Indien déjà soutenues et 4 nouvelles Caritas) et le Secrétariat exécutif régional de Caritas Africa.

Le projet est la troisième phase d’un projet d’accompagnement de la filière ylang-ylang vers un modèle de développement plus respectueux de l’environnement et socialement plus responsable. Les six premières années ont permis de mettre en place et de diffuser un système de production d’équipements pour la distillation d’huile d’ylang-ylang qui économise 50 % à 70 % de bois par rapport aux équipements traditionnels. 

Sur le volet social, plus de 300 acteurs de la filière ont été accompagnés. Cette troisième phase a donc pour objectif de pérenniser ces résultats et de permettre le retrait complet d’ID de l’appui à la filière.

700 bénéficiaires sont identifiés (agriculteurs, artisans, distillateurs, manœuvres de distillation, cueilleuses, producteurs de fleurs, etc.).

  • Groupe SOS Pulse – Ouvrir de nouveaux espaces de réconciliation pour les jeunesses des Balkans occidentaux grâce à l'entrepreneuriat social

Ce projet prévoit la mise en place d’un programme régional d’accompagnement à l’entrepreneuriat social à destination des jeunes de la région des Balkans occidentaux (Serbie, Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Macédoine du Nord, Kosovo et Albanie). L’objectif : former et soutenir des jeunes éloignés de l’entrepreneuriat pour leur permettre de concrétiser leur idée, en lien avec un impact social ou environnemental fort, et de créer leur entreprise.

Le projet renforcera les capacités de six structures locales d’appui aux initiatives des jeunes entrepreneurs et permettra de sélectionner puis accompagner les projets des jeunes jusqu’à la création d’entreprises sociales. Des actions de plaidoyer seront mises en œuvre à travers notamment un forum régional (rassemblant plus de 200 personnes).

  • Planète enfants et développement – Améliorer l’autonomie et le cadre de vie des enfants et de leurs familles dans les quartiers précaires de Phnom Penh, Cambodge

L’expansion rapide de la zone urbaine et périurbaine de Phnom Penh depuis 2015 a généré la création de zones d’habitats précaires et insalubres situées dans un environnement fortement exposé à des catastrophes naturelles (inondations). Planète enfants et développement entend répondre de manière urgente et résiliente à la grande précarité sociale et économique des familles résidant dans ces zones.

Le projet s’articule autour de trois axes prioritaires : accompagnement familial dit inclusif, lutte contre les violences domestiques et renforcement de la résilience collective dans les communautés, renforcement des capacités des acteurs locaux et communautaires. 

Bénéficiaires : 2 100 personnes. Un objectif transversal spécifique est prévu pour faire bénéficier les autorités locales et la société civile locale de la capitalisation du projet sur les trois axes prioritaires.

  • Plateforme océan et climat – Pour une meilleure prise en compte des enjeux océan et climat par le grand public et les décideurs politiques

Ce projet a pour objectif de renforcer et pérenniser le réseau multi-acteurs français sur les enjeux océan et climat autour d’une stratégie commune et pour une meilleure prise en compte de ces enjeux par le grand public et les décideurs politiques, au niveau national et international. 
Il est structuré en trois axes : structuration de la Plateforme océan et climat pour intégrer plus d’acteurs et renforcer leur mobilisation, sensibilisation du grand public aux enjeux océan et climat, actions de plaidoyer pour une prise en compte efficace et durable de ces enjeux dans les politiques nationales et internationales. 

  • GRET – Programme de recherche-action : comment l’approche par les « communs » peut faciliter une gouvernance partagée des ressources naturelles, des services essentiels et des territoires

L’approche par les « communs » permet de traiter les articulations entre usagers-État-secteur privé dans leurs modalités de gouvernance de biens communs. Lors de la mise en œuvre opérationnelle et progressive des dispositifs de gouvernance, ce projet sera conduit de façon comparative (sur neuf pays : Laos, Vietnam, Myanmar, Sénégal, Mauritanie, Congo, RDC, Madagascar et Haïti ; et douze projets nouveaux ou en cours), participative (équipes du GRET et partenaires) et itérative (phases initiales de cadrage, étapes d’adaptation à chaque terrain et retours d’expériences). 

À l’issue du programme, des diagnostics et recommandations seront produits, à la fois sur l’impact de l’approche par les « communs » sur la gouvernance partagée, et sur la méthodologie d’accompagnement pour l’opérationnalisation de cette approche.

  • GRDR – Améliorer l’insertion économique des jeunes dans les territoires ruraux et urbains de l’Ouest algérien

Avec pour objectif premier l’accompagnement socioprofessionnel des jeunes des wilayas d’Oran, de Tiaret et de Tissemsilt et leur intégration dans les processus de développement local, le projet va contribuer à renforcer les capacités d’action en réseau des associations et mutualiser les ressources et compétences au profit de l’employabilité et de l’inclusion des jeunes dans les initiatives locales d’économie sociale et solidaire.  

Le projet implique trois partenaires principaux locaux ainsi que 50 organisations des trois wilayas, 180 jeunes, 4 500 personnes vulnérables, trois établissements d’enseignement professionnel, trois universités, les directions locales de l’emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle, l’ANEM (Agence nationale pour l'emploi) et quinze entreprises locales.

  • GRDR – Appuyer la mise en œuvre du plan alimentaire du département de Rufisque, Sénégal

Le département de Rufisque est une zone où les enjeux de préservation du foncier et d’une « ceinture maraîchère » sont prégnants. En parallèle, l’accès à une alimentation saine et le développement de cantines scolaires permettent d’aborder de manière concrète dans les écoles, au niveau des familles mais aussi des collectivités et pouvoirs publics, les problématiques liées à la nutrition, à la question du « consommer local » et des circuits courts. L’objectif du projet est de contribuer à la mise en œuvre d’une politique alimentaire durable dans le département de Rufisque.

Nombre de bénéficiaires : environ 2 500 élèves. 

  • ICD Afrique – Entrepreneuriat des femmes et des jeunes et agriculture familiale performante à Tambacounda, Sénégal

Le projet a pour objectif d’améliorer durablement les conditions de vie des populations rurales de la zone de Tambacounda en développant deux leviers complémentaires : la diffusion d’un modèle d’agriculture familiale performante, résiliente et durable, et la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. 

Sa mise en œuvre repose sur trois objectifs : augmenter, diversifier et améliorer la qualité des productions alimentaires des groupements d’intérêt économique (GIE) concernés des communes de Sinthiou-Malème, Koussanar, Niani Toucouleur et Tambacounda ; améliorer la consommation alimentaire et l’écoulement des productions agroalimentaires des GIE sur les marchés locaux et, enfin, promouvoir les pratiques de recherche et de capitalisation d’expériences.

  • CARE France Vil Nou Pi Bel : programme pour renforcer la résilience aux catastrophes naturelles de la ville et de la population de Jérémie, Haïti

La ville de Jérémie, située à l’extrémité sud-ouest d’Haïti, compte plus de 40 000 habitants. Elle souffre d’un développement chaotique et a été ravagée en 2016 par l’ouragan Matthew. Le projet est un programme intégré qui a pour objectif de renforcer la résilience de la ville aux risques naturels, consolider la gouvernance locale et l’aménagement urbain et dynamiser l’activité économique, avec une attention prioritaire aux populations les plus fragiles.

Il s’inscrit dans le cadre du programme européen Urbayiti gouvernance et résilience urbaine. Il est piloté en consortium par les groupes URD et CBM (Christian Blind Mission International), organisation de solidarité internationale allemande présente en Haïti depuis trente ans. Il touchera 4 500 personnes pour les projets d’aménagement, 5 000 pour l’éclairage, 2 700 pour la création d’activités économiques, ainsi que les populations ciblées par les actions de sensibilisation-prévention des catastrophes naturelles. 

Ce programme devrait contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à diversifier les moyens d’existence des populations rurales par le développement intégré d’une pisciculture agroécologique familiale visant le marché de consommation locale. L’APDRA recherchera à étendre les dynamiques de production piscicole de manière durable. Elle travaille également à promouvoir la pisciculture familiale comme outil clé du développement des territoires ruraux. 

Le projet devrait toucher de manière directe 1 400 exploitations agricoles familiales, 76 organisations de producteurs locales ainsi que des organisations faîtières, des réseaux de commerçant.e.s de poissons de pisciculture et des artisans locaux.

Projets d’intérêt général

  • Oxfam France – Quand les femmes luttent contre la faim et les dérèglements climatiques : une lutte méconnue, un pari gagnant 

Depuis la COP21 à Paris, de nombreux acteurs de la société civile ont permis de diffuser les messages essentiels sur le climat, favorisant ainsi la mobilisation croissante des citoyens. Le projet d’Oxfam a pour objectif de renforcer cette mobilisation et de poursuivre la lutte contre les changements climatiques. Il met l’accent sur la plus grande vulnérabilité des femmes, dans les pays du Sud et du Nord, face aux changements climatiques. Il établit le lien entre l’impact sur les femmes, leur capacité à être un pivot dans les actions contre le changement climatique et enfin les solutions offertes par l’agroécologie, pour une transition vers un mode de production respectueux des droits et des ressources.

Le projet se décline en trois types d’actions : sensibiliser sur les impacts des changements climatiques sur les femmes et sur les solutions existantes ; mobiliser les citoyens français en faveur de décisions et d’initiatives françaises, européennes et multilatérales pertinentes plus ambitieuses, soutenant les femmes, pivots dans l’adaptation et le développement de l’agroécologie et, enfin, provoquer (ou accentuer) un changement des modes de consommation des citoyens vers un comportement écoresponsable.

Le Réseau Euromed France (REF) est une plateforme pluri-thématique et multi-acteurs, rassemblant 36 associations françaises actives en Méditerranée. Le REF se mobilise pour assurer la promotion d’un dialogue autour d’enjeux communs (défense des libertés, citoyenneté, migrations, égalité femmes-hommes, etc.).

Les deux premiers axes du projet déclinent l’offre de service du REF à ses membres avec un éventail d’actions et d’outils (formation, capitalisation, temps d’échanges et de réflexion, etc.) mais aussi des actions de visibilité externe. Le troisième axe a pour objectif de renforcer l’influence de la société civile euro-méditerranéenne dans le suivi des politiques publiques méditerranéennes françaises et européennes avec un plaidoyer auprès d'institutions en France et à Bruxelles. Le dernier volet poursuit les actions du REF en faveur des jeunes acteurs de la région méditerranéenne (programme Jeunesses méditerranéennes) et des sociétés civiles les plus fragilisées. 

  • Ritimo – L’information, levier du changement : outiller les acteurs de l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale et les médiateurs de l’information dans leurs missions de mobilisation citoyenne

Dédié à l’information sur la solidarité internationale et le développement durable, le réseau Ritimo met à disposition du grand public et des professionnels différents outils et services : promotion et diffusion de l’information sur la solidarité internationale, production éditoriale, formations, animations et relais de campagne de sensibilisation et de plaidoyer…

Le triennal 2019-2021 doit permettre à Ritimo de poursuivre sa modernisation et de renforcer la prise en compte de l’information, comme outil et comme enjeu, dans les missions de mobilisation citoyenne des organisations de la société civile. Il prévoit de former 16 120 personnes et de toucher directement plus de 600 000 citoyens, dont 150 000 scolaires.

  • Teragir – Populariser les Objectifs de développement durable (ODD) et agir pour les atteindre

Suite à l’adoption des ODD par les Nations unies en 2015, Teragir a décidé de faire de l’Agenda 2030 l’axe central de sa mission. Le projet vise à décliner cette décision dans sa stratégie et ses programmes, en faisant connaître les ODD aux communautés Teragir et en renforçant la visibilité et la compréhension des enjeux de la coopération et de la solidarité internationales.

En trois ans, le projet entend former ou accompagner 12 200 personnes et en toucher 225 000 via les campagnes grand public.

  • Commission Jeunesse et solidarité internationale de Coordination Sud (porté par Étudiants et Développement ) – Projet Place aux jeunes !

La participation des jeunes d’ici et là-bas aux projets de solidarité internationale, tout comme leur contribution au sein des organisations de la société civile ou à l’émergence de nouveaux modes d’association dans le champ de la solidarité internationale, représentent des enjeux majeurs pour le secteur. Pour répondre à ces enjeux, Coordination Sud s’est dotée en 2016 d’une commission Jeunesse et solidarité internationale (JSI).

La commission JSI a développé un projet en consortium pour structurer le milieu des associations de solidarité internationale sur ces enjeux, selon une approche très territoriale et allant au-delà du territoire français. Le projet souhaite ainsi répondre à des enjeux tels que le renouvellement générationnel dans la gouvernance des OSC et la nécessité pour les OSC de s’adapter à une diversité de formes d’engagement de la jeunesse. Il s’agira aussi d’aborder le sujet de la faible co-construction des politiques publiques par les jeunes eux-mêmes alors qu’ils en sont parfois les principaux bénéficiaires.

Enfin, le projet souhaite répondre à la quasi-absence aujourd’hui de documents cadres sur la jeunesse et la solidarité internationale qui limite de fait une approche stratégique de ces enjeux.

Réseau multi-acteurs, fort de 85 membres, le F3E a pour mission d’améliorer l’impact et la qualité des projets de solidarité internationale. Il est le réseau français dédié à l’accompagnement des acteurs non gouvernementaux en matière d’évaluation et de capitalisation de leurs pratiques de solidarité internationale.

Les activités prévues concernent le cœur de métier de F3E, à savoir l’accompagnement et le renforcement de capacités des acteurs de la solidarité internationale et de la coopération décentralisée dans ces domaines : financement d’études, formations, échanges entre pairs et production de connaissances sur l’évaluation et la capitalisation des pratiques.