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protection de la biodiversité, Mexique
Le 17 décembre 2019, l’AFD a approuvé le soutien de 13 projets d'organisations de la société civile française pour un montant de plus de 7 millions d’euros. Ces financements permettent la mise en oeuvre de projets dans les domaines suivants : protection de l’enfance, gestion des déchets, protection de la biodiversité, climat, accès à l’eau, développement rural, gouvernance locale et structuration du milieu associatif, pour un montant global de plus de 15 millions d’euros.

► Retrouvez l’information complète des décisions de financement du comité ONG de l'AFD en cliquant ici.


Projets de terrain

L’objectif général du projet est de contribuer à l’engagement national de réduction de la déforestation en Colombie grâce au développement de pratiques agroforestières et de conservation permettant un développement rural durable dans les territoires. Les actions concerneront 8 sites répartis sur 4 départements et 3 écosystèmes différents des Andes, de l’Amazonie et de la côte caraïbe.

Le projet a pour objectif d’impliquer les populations rurales et indigènes vers des alternatives à la déforestation en mettant en place des pratiques agroforestières et des activités qui limitent la pression sur la ressource forestière et fournissent des services éco-systémiques, en développant des alternatives économiques pour les populations, et en diffusant ces pratiques durables.

Le projet a pour objectif de construire une gouvernance locale participative en vue d’élaborer des politiques locales qui répondent aux problématiques des territoires ruraux en Guinée. Il agira sur deux leviers : la participation de la société civile locale à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques locales ; et le renforcement de la société civile locale en matière de contrôle citoyen de ces politiques. Le projet interviendra dans trois communes rurales importantes et exposées du pays (Boké, Siguiri, Nzérékoré). Les politiques locales visées porteront sur trois enjeux : l’environnement, le foncier et l’autonomie des jeunes et des femmes. 

  • Makesense/Sensecube – Améliorer la résilience environnementale et sociale pour ré-enchanter la jeunesse libanaise : l’opportunité de la crise des déchets, Liban

Le projet a pour objectif de répondre à un enjeu majeur à Beyrouth : la problématique posée par la production et la gestion des déchets solides. Depuis 2015 et la fermeture des deux décharges principales du pays, le Liban connaît une crise environnementale et sociale : la crise des déchets. Après la forte mobilisation des Libanais en 2015, l’espoir de voir des solutions se développer pour répondre à l’accumulation des déchets dans les rues de Beyrouth est retombé. Le projet de l’association a pour objectif de remobiliser la société civile libanaise pour répondre à la crise des déchets en accompagnant le développement de projets d’entrepreneuriat social dans le secteur des déchets (collecte, tri, recyclage…) et en (re)mobilisant les citoyens, notamment les jeunes, dans le but de faire évoluer les comportements vis-à-vis des déchets et du recyclage en particulier.

  • GRET – Projet d'appui à la gestion des déchets municipaux dans les villes, Burkina Faso

Ce projet a pour objectif d’améliorer les dispositifs de gestion des déchets dans plusieurs communes du Burkina Faso (Saaba, Gourcy, Po, Yako, Kombissiri, Kaya et Ouagadougou) et à les rendre plus durables. La cheville ouvrière du projet sera l’association burkinabée Centre écologique Albert Schweitzer du Burkina Faso (CEAS Burkina).

Pour y parvenir, le projet se concentrera sur le renforcement de la maîtrise d'ouvrage communale en matière de gestion des déchets, la stimulation de la prise de conscience des populations de la nécessité d'un service public de gestion des déchets solides et l’amélioration du service rendu par les opérateurs de collecte.

  • AFRAT – Le Sentier d’Abraham, un outil pérenne et pertinent de développement local et de cohésion sociale, Palestine 

Le projet Sentier d’Abraham a permis de développer un itinéraire de randonnée de 250 km et de créer toute la dynamique nécessaire à la mise en place d’un « produit touristique ». Outre la génération de revenus pour les habitants des zones rurales traversées par le sentier, le projet a rapidement été un outil d’ouverture et de cohésion sociale pour ces territoires enclavés et morcelés.

Parallèlement, il a permis la montée en compétences des acteurs locaux, et surtout du principal partenaire palestinien, Masar Ibrahim al-Khalil (MIAK), afin de permettre de gérer le produit touristique de façon autonome. 

Cette troisième et dernière phase a pour but de pérenniser, techniquement, institutionnellement et financièrement le projet et de consolider son modèle de gouvernance. Dans ce but, il entend faire tourner ses activités autour de deux axes : renforcer le Sentier d’Abraham en tant que produit touristique, vecteur de développement économique, de gouvernance locale et de cohésion sociale ; et conforter l’ONG palestinienne MIAK dans son rôle d’animateur du territoire et de représentant de l’itinérance en Palestine. 

  • Tétraktys – L’éclosion d’une éco-vallée en Khammouane : un modèle lao de communauté touristique durable, Laos

Ce projet est la deuxième phase du projet d’appui à l’émergence et à la consolidation d’un modèle de gestion durable et local des sites naturels et touristiques en Khammouane, soutenu par l’AFD depuis 2016. Il s’inscrit dans la continuité des activités menées par Tétraktys au Laos depuis 2009 dans le cadre d’une coopération décentralisée entre la région Auvergne-Rhône-Alpes et la province laotienne. Il a pour objectif l’amélioration des conditions de vie des populations de Konglor et de la vallée de Natane par le développement d’activités écotouristiques. Cette nouvelle phase vise à rendre autonome l’Association écotouristique de Konglor-Natane (AEKN) et à étendre le modèle d’écotourisme communautaire développé. 

Alors que seulement 21 % de la population a accès à une source d’eau améliorée dans la région Atsinanana, 1001 Fontaines pour demain et son partenaire malgache, l’ONG Ranontsika, ont développé un modèle innovant d’entrepreneuriat social autour d’entrepreneurs et d’entrepreneuses issues des communautés qui produisent l’eau de boisson, la conditionnent en jerricanes réutilisables et la vendent à un prix accessible. 

Ce projet, qui est une troisième phase, s'articule autour de deux objectifs susceptibles de conduire à la pérennité du modèle : l’autofinancement de la plateforme de services et la diversification de l’offre de services, et la capitalisation du modèle et la définition des conditions de réplicabilité dans d’autres zones à Madagascar. Il permettra à Ranontsika de continuer de produire et distribuer une eau de boisson saine à 35 000 personnes et à 36 opérateurs et opératrices de station de poursuivre leur activité. 

Deuxième phase du projet Sandratra mis en œuvre par la fondation Apprentis d’Auteuil et ses partenaires à Antananarivo, le projet a pour objectif d’améliorer la promotion et le respect des droits des enfants en situation de rue ainsi que leur prise en charge.

S’adressant aux enfants vivant dans la rue et accueillis dans des centres, aux enfants et jeunes déscolarisés errant dans la rue et familles défavorisées ou vivant dans la rue, le projet assurera une prise en charge de qualité, complète, suivie et professionnalisée. Il renforcera les capacités des organisations partenaires concernant la prise en charge mais également la gouvernance et la gestion afin de s’assurer de la pérennité des activités déployées et structurera un fonctionnement en réseau entre les associations et avec les pouvoirs publics.

Le projet porté par l’association Les Puits du désert s’inscrit dans la continuité de ses actions déjà entreprises, dans la vallée de Tidène et dans l’Aïr, d’amélioration de la situation des populations par le développement de l’accès à l’eau potable et la création d’activités génératrices de revenus grâce à la construction de 22 puits maraîchers et la création de 66 jardins maraîchers dans cinq villages de la région d’Agadez.

Au global, ces activités ont pour objectif de permettre de réduire les maladies hydriques au travers de l’accès à l’eau et d’accroître les revenus des ex-combattants qui sont devenus jardiniers et qui, grâce à la production de leur jardin, assurent un revenu et améliorent les conditions de vie de leur famille. Il s’agit ainsi de faciliter l’intégration de ces ex-combattants et veuves de guerre et de contribuer à asseoir, un peu plus, la paix et d’assurer la stabilité dans la zone.

  • GERES – Tous acteurs de l’énergie et du climat au Maghreb ! Tunisie, Maroc

Ce nouveau projet du GERES a pour objectif de soutenir une transition énergétique et climatique inclusive au niveau des territoires en prenant en compte les besoins spécifiques des populations (amélioration des conditions de vie, réduction de la précarité énergétique, amélioration de la qualité de l’air, etc.) et des entreprises (réduction des consommations énergétiques, opportunités de développement économique, réduction des émissions de GES, etc.) locales. 

Le projet s’articule autour de trois volets d’activités : la consolidation et l'émergence de six Services info énergie climat (SIEC) ; le développement des compétences de 45 OSC sur six territoires pour intervenir sur l'éducation et l'information à l'énergie et au climat, en permettant aux plus impliquées d’entre elles de participer à la gouvernance, à la gestion et l'animation des SIEC ; enfin l’émergence de dynamiques d'alliance et de plaidoyer des OSC et du dialogue multi-acteurs sur ces sujets. 


Projets d’intérêt général

Ce programme de lutte contre la pauvreté combinant actions de formation de personnes en situation de pauvreté, recherche-action et plaidoyer international entre dans sa dernière phase. Il est ancré dans la philosophie d’action d’ATD Quart monde, visant à faire des personnes en situation de pauvreté des acteurs et co-producteurs du projet. Cette démarche se manifeste à travers la méthode de « croisement des savoirs », consistant à faire travailler ensemble chercheurs, travailleurs sociaux et personnes en situation de pauvreté.

Le projet est structuré en trois axes : des actions de renforcement de capacités destinées aux personnes en situation de pauvreté, aux bénévoles et volontaires du mouvement ATD et de ses partenaires ; des actions de production et de diffusion de connaissances ; des actions de plaidoyer international alimentées par les résultats des deux autres volets.

La mobilisation actuelle des jeunes en faveur du climat occupe l’espace médiatique en France, et au-delà de nos frontières, montrant que l’enjeu climatique s’impose de plus en plus comme le principal défi du XXIe siècle à leurs yeux.

Programme de référence d’engagement des jeunes afin de leur permettre de devenir des acteurs de la transition écologique et solidaire en France et à l’international depuis 2016, le programme Génération climat a contribué à l’engagement de plus de 3 800 jeunes dont 300 d’entre eux ont été à l’initiative de projets de lutte contre les changements climatiques en France et à l’international.

Cette phase 2 du programme a pour objectifs de susciter et d’animer les dynamiques territoriales en France métropole et Outre-mer pour accompagner les parcours d’engagement de jeunes aux profils et parcours socio-éducatifs divers ; de soutenir des initiatives individuelles et collectives des jeunes en les positionnant comme des acteurs de dialogue et de plaidoyer pour la transition écologique et solidaire ; et de s’inscrire comme une campagne de référence de mobilisation des jeunes capable de fédérer une pluralité d’acteurs.

  • Ingénieurs sans frontières – Repenser les pratiques de collaboration entre les ingénieurs et la société au service de la solidarité internationale, de la citoyenneté et des transitions écologiques et sociales

Active dans plus de 60 écoles d’ingénieurs en France, Ingénieurs sans frontières a pour objectif de favoriser un engagement citoyen et solidaire pérenne chez les étudiants ingénieurs et les jeunes ingénieurs en activité, et de leur proposer un cadre d’engagement en faveur de la solidarité internationale.

Pour la période 2019-2022, le projet s’articule autour des trois axes suivants : la structuration de la fédération autour du renforcement du réseau et de l’animation de la dynamique fédérative ; l’appui à l’organisation d’actions d’éducation à la citoyenneté et de solidarité internationale dans les écoles, en France et à l’étranger ; et le développement et la valorisation des réflexions et le positionnement de l’association.