
Alors que le cadre juridique et institutionnel tunisien propose des avancées dans les domaines de la défense des droits des migrants et de la défense des droits des femmes, les femmes migrantes en Tunisie continuent à subir de plein fouet une double discrimination, basée sur le genre et sur leur statut de migrante (origine, couleur de peau, religion, statut administratif). Pour que les avancées sociales et légales puissent se traduire en amélioration de l’accès aux droits et de l’inclusion des femmes migrantes en Tunisie, le projet AIFEM (Appuie à l’autonomisation et à l’inclusion des femmes migrantes) vise à permettre à ces femmes, aux associations et aux institutions publiques de connaître et de faire appliquer ces droits.
Pour ce faire, le projet travaillera d’une part directement avec les intéressées, pour leur fournir des services directs d’assistance, les informer et renforcer leurs connaissances sur les droits, leurs compétences, leur autonomie financière, leur intégration sociale, et travaillera d’autre part avec la société civile et les institutions, pour les informer, les former, les sensibiliser, développer leur expérience de travail avec les femmes migrantes et renforcer leur capacité à les intégrer dans leurs services.
France terre d'asile est une association de promotion des droits humains dont les missions principales sont l’accueil et l’accompagnement des personnes en besoin de protection : demandeurs d'asile, réfugiés, mineurs isolés étrangers, migrants vulnérables. Elle est présente depuis 2012 en Tunisie via sa section locale, Terre d’asile Tunisie. Cette dernière a pour objectif de promouvoir les droits des migrants vivant sur le sol tunisien, et de renforcer la cohésion sociale.
Le projet est mis en œuvre en partenariat avec CEFA Onlus et son entité affiliée CEFA Tunisie, association promeut le développement socio-économique, l'économie sociale et solidaire et la réinsertion socio-économique des migrants, et l’association Beity qui a pour objectif de lutter par tous les moyens contre les discriminations, les violences de genre et la vulnérabilité économique et sociale des femmes.
Le projet bénéficie aussi du soutien de l’Instance nationale de lutte contre la traite des personnes (INLTP).
- Les femmes migrantes acquièrent une meilleure connaissance de leurs droits
- Les acteurs de la protection et du plaidoyer pour les droits des femmes et des personnes migrantes renforcent leurs connaissances et leurs capacités
- La société civile et les institutions nationales sont sensibilisées sur les discriminations vécues par les femmes migrantes et pourront défendre leurs droits
- Les femmes migrantes développent des projets professionnels pour acquérir une autonomie financière
- L’inclusion sociale des femmes migrantes est renforcée
- Bénéficiaires direct-e-s : 2740 femmes migrantes, 310 acteurs associatifs ou institutionnels; 3000 personnes du grand public sensibilisées

Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Union européenne
Le contenu de cette fiche projet relève de la seule responsabilité de l’AFD et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.
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