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Ce prjet vise à concilier les enjeux de conservation de la biodiversité et la valorisation durable des activités socio-économiques dans les trois îles de l’Union des Comores.
Ulanga Mali a pour objectif de concilier les enjeux de conservation de la biodiversité et la valorisation durable des activités socio-économiques dans les trois îles de l’Union des Comores, en s’appuyant sur une approche de planification territoriale durable et inclusive.
Contexte

L’AFD intervient depuis 2014 aux Comores dans le secteur de la protection de la biodiversité, notamment via son appui au Parc National de Mohéli (PNM). Dans un contexte où l’île connaît une pression anthropique croissante (plus de 230 hab/km²), la poursuite des appuis au Parc est un enjeu majeur pour assurer un équilibre entre préservation de l’environnement et réponse aux besoins de la population.

Par ailleurs, la France s’est engagée, dans le cadre du Plan de développement France-Comores (PDFC), à financer un projet alliant environnement et aménagement sur l’île de Mohéli, sur la base d’un schéma d’aménagement du territoire (SAT) réalisé à travers l’initiative Adapt’Action en 2022.
Outre la poursuite des appuis au Parc dans une perspective de renforcement de ses capacités, le projet vise à développer une approche d’aménagement des bassins versants pour prendre en compte non seulement les enjeux de biodiversité et d’adaptation au changement climatique, mais également de développement socioéconomique inclusif et durable des territoires (promotion de l’agroécologie et valorisation des productions insulaires, reboisements, petites infrastructures rurales, etc.).

Enfin, en raison de la qualité du travail réalisé sur le SAT de Mohéli, les autorités comoriennes ont souhaité répliquer la méthodologie sur les îles de Grande Comore et d’Anjouan.

Descriptif

La réalisation du SAT de Mohéli a permis d’identifier, de façon participative, un large panel de besoins pour contribuer au développement durable et résilient de Mohéli. Pour autant, la pression exercée sur la biodiversité de l’île se poursuit et les besoins identifiés doivent s’inscrire dans une logique d’aménagements concertés, entre espaces à vocation socioéconomique et espaces de conservation, à l’instar du mandat porté par le PNM.

A ce jour, les acteurs locaux n’ont pas encore pu mettre en place les structures en charge de l’animation technique et politique du SAT, et certaines actions stratégiques n’ont pas encore été mises en œuvre, faute de financements. Par ailleurs, si l’île de Mohéli dispose d’un SAT aujourd’hui validé, les îles de Grande Comore et d’Anjouan, qui concentrent la majeure partie de la population, souhaitent également se doter de leurs propres documents de planification territoriale, notamment dans une perspective de promotion des parcs nationaux et de développement durable et résilient face aux changements climatiques. Le gouvernement comorien souhaite donc poursuivre la démarche innovante portée sur l’île de Mohéli afin de concourir à une stratégie d’aménagement territorial harmonisée.

Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants : 

  • Renforcer le Parc national de Mohéli et identifier des sources de financement pérennes pour contribuer durablement à la conservation de la biodiversité et au développement des communautés locales ;
  • Contribuer à l’opérationnalisation du SAT de Mohéli à travers une gestion intégrée des bassins versants vulnérables ;
  • Contribuer à une planification concertée de l’aménagement des territoires de Grande Comore et d’Anjouan, à travers l’élaboration des SAT.
Impacts

Les principaux résultats visés sont les suivants :

  • 25 000 personnes (dont 10 000 femmes) en situation de vulnérabilité appuyées ;
  • 25 000 personnes (dont 10 000 femmes) bénéficiant d’une action de conservation/restauration de la biodiversité ;
  • 10 000 ha bénéficiant de programmes de restauration/conservation de la biodiversité ;
  • 5 000 ha bénéficiant de programmes de gestion durable des ressources ;
  • 750 exploitations familiales agricoles en conversion vers des systèmes agro-écologiques, pour une superficie estimée à 1 500 ha ;
  • 17 organes de développement local accompagnés pour la promotion d’un aménagement durable et concerté des territoires.
17/05/2024
Date de début du projet
17/05/2029
Date de fin du projet
5 ans
Durée du financement
Domoni, Anjouan, Comores
Localisation
Outils de financement
19 600 000
EUR
Montant du financement
En cours
État
Ministère de l’Environnement et du tourisme (MET)
Bénéficiaires

Le contenu de cette fiche projet relève de la seule responsabilité de l’AFD et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.