L’agriculture, principale activité économique de la région, est soumise à une série de contraintes : variations pluviométriques, accès insuffisant aux facteurs de production, pratiques peu performantes et non respectueuses de l’environnement. Le métier de paysan n'est pas bien reconnu, l’esprit entrepreneurial faiblement valorisé et l’équité de genre peu respectée. Cette troisième phase du projet vise à poursuivre les activités initiées depuis 2014 et à améliorer durablement les conditions de vie des populations par la diffusion d’un modèle d’agriculture familiale performante, résiliente et durable.
Le projet appuie les organisations paysannes et les groupements féminins (GIE) à fournir des services de qualité aux populations : l'agroécologie permet d’améliorer le rendement des productions maraîchères et vivrières ; la transformation et la commercialisation de ces productions par des organisations paysannes, bien gouvernées et outillées dégagent un revenu décent, assurant ainsi une plus grande sécurité nutritionnelle aux ménages.
ICD-Afrique est une association française de loi 1901 reconnue d’intérêt général, qui conduit des programmes d’aide au développement en Afrique. Elle est actuellement présente au Sénégal depuis 2005. Ses actions visent à favoriser le développement économique local et la création d’emplois dans les secteurs d’activités prépondérants dans les régions d’intervention, mais aussi à améliorer l’offre et l’accès aux services à la population. ICD-Afrique s’appuie sur ses antennes locales pour l’exécution de ses projets.
Am Be Koun Solidarité (ABK), association sénégalaise créée en 1999, est le principal partenaire du projet. Sa vision repose sur la volonté de maintenir les communes rurales attractives à travers une agriculture qui permette de répondre à des besoins économiques mais aussi nutritionnels et qui limite ainsi « l’exode vers le goudron ». ABK ambitionne de favoriser la préservation d’une ceinture verte autour de Tambacounda qui est une des villes les plus chaudes du Sénégal.
La quantité et la diversité des produits proposés par les GIE sur les marchés locaux augmentent. Des modèles agroécologiques, économiquement durables sont systématiquement mis en place ; les résidus chimiques à la surface des produits diminuent significativement.
Les revenus des GIE cibles augmentent. La consommation de fruits et légumes par les ménages et les collectivités augmente. Les résultats obtenus, évalués et analysés sont partagés et diffusés, notamment au sein de réseaux.
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