Pour accompagner le développement des énergies renouvelables dans les Antilles-Guyane, l’AFD appuie une société spécialisée dans les centrales photovoltaïques sur toitures.
Contexte
Les territoires antillo-guyanais ne sont pas connectés au réseau d’électricité hexagonal et voient leur approvisionnement en électricité spécifiquement contraint : ils constituent des zones non interconnectées (ZNI) et doivent donc produire et distribuer localement l’électricité nécessaire à leurs consommations.
L’enjeu de l’autonomie énergétique est ainsi particulièrement prégnant sur ces géographies, et, si en Guadeloupe et en Martinique l’essentiel de la production d’électricité reste basé sur les énergies fossiles, les énergies renouvelables s’y sont fortement développées ces dernières années.
En particulier, l’énergie photovoltaïque présente un potentiel important dans ces zones dont le taux d’ensoleillement moyen est élevé. Plus granulaire, le photovoltaïque sur toitures permet également de répondre aux contraintes de ces territoires liées à la faible disponibilité du foncier pour les territoires insulaires, à l’isolement des communes de l’intérieur pour la Guyane.
Descriptif
Le projet est porté par la société Sun Dom Invest 2, filiale du groupe Photosun. Le programme prévoit la construction de 82 centrales photovoltaïques d’ici à 2024 et leur exploitation pour les 20 années à venir. Elles seront réparties sur des toitures situées dans les Antilles-Guyane. L’énergie produite sera injectée sur le réseau public et rachetée par EDF.
Financé notamment par l’AFD aux côtés de deux partenaires bancaires, ce projet permet de « verdir » les mix énergétiques locaux et ainsi de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’exploitation des toitures permet d’éviter l’artificialisation des sols, mais également de générer une source de revenu pour les propriétaires des toitures sur lesquelles sont installés les panneaux.
Impacts
- Amélioration du mix énergétique des géographies d’implantation du projet ;
- Production annuelle de 7,7MWc, contribuant ainsi à l’autonomie énergétique des territoires concernés ;
- Contribution au dynamisme de l’économie et de l’emploi local ;
- Renforcement de l’expertise française dans la filière des énergies renouvelables dans la région Antilles-Caraïbes.
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