Le Sénégal doit créer des emplois pour faciliter l'insertion professionnelle des 100 000 jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail et qui pèsent sur les équilibres sociaux et économiques du pays. Il doit renforcer la compétitivité de son économie, augmenter ses capacités d'exportation et faire face à une concurrence internationale accrue sur les biens et services. Pour satisfaire cette double exigence, le Sénégal a redéfini ses politiques d’emploi, d’éducation et de formation, et cherche à mieux articuler les formations professionnelles avec la demande économique.
Dans ce but, les représentants du secteur productif, doivent être impliqués à tous les niveaux, dans le cadre d’un partenariat stratégique et opérationnel entre les organisations professionnelles d’employeurs, demandeurs de compétences, et l’État, promoteur de l’offre de formation et garant de sa qualité et de son ouverture au plus grand nombre. C’est dans ce contexte que les autorités sénégalaises ont demandé à l’AFD, de financer un programme contribuant au renforcement de la qualification des ressources humaines par la formation professionnelle (PQRH).
L’objectif du projet était de mettre en place des centres sectoriels de formations spécialisés dans les domaines de l’industrie agroalimentaire, des activités portuaires et logistiques, du bâtiment et des travaux publics, de la maîtrise énergétique dans le bâtiment, de la mécanique automobile et du machinisme agricole. Ces centres permettent d’organiser des formations professionnelles, initiales et continues, dans des secteurs d’activité prioritaires pour l’économie sénégalaise.
Le projet fût réalisé en deux phases :
- Mise en place d'un cadre partenariat entre les pouvoirs publics et le secteur privé pour la conception, la construction et la gestion de centres sectoriels autonomes de formation professionnelle initiale et continue, pour des secteurs d’activité répondant à des enjeux prioritaires de compétitivité de l’économie sénégalaise et portés par les branches professionnels concernées (BTP, métiers portuaire et de la logistique, agro-alimentaire).
- Les centres concernant l’industrie agroalimentaire et les activités portuaires et logistiques se trouvaient à Dakar tandis que celui de la formation aux métiers du bâtiment des travaux publics était implanté à Diamniadio. L'État du Sénégal a demandé la prise en compte des secteurs de la mécanique automobile / machinisme agricole et de la maîtrise de l’énergie dans le bâtiment, suite à la demande très fortes des entreprises de ces secteurs.
- Création des associations des branches professionnelles.
- Près de 1 000 apprenants déjà formés dans les trois premiers centres en quatre ans et plus d’un millier de travailleurs en formation continue.
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