• logo linkedin
  • logo email

Le patrimoine biologique naturel des collectivités françaises d‘Outre-mer est unique, tant par sa richesse que par sa diversité. Cette richesse est fortement menacée par la destruction des habitats naturels, la surexploitation, la pollution, la prolifération d‘espèces invasives, etc. La création d‘aires protégées (parcs naturels, parcs marins) constitue la mesure la plus emblématique de conservation de la biodiversité de ces territoires. A côté de ces outils, d‘autres instruments s‘appuyant sur l’émergence de « marchés verts », comme la certification environnementale et les écolabels, sont peu nombreux dans les territoires ultramarins français, malgré l’attention croissante qui leur est portée au niveau mondial. En se fondant sur une revue de la littérature et sur des enquêtes menées dans trois territoires (La Guyane, La Réunion et Mayotte), les auteurs se sont demandé si, et à quelles conditions, la certification environnementale pouvait représenter un outil pertinent pour concilier les objectifs de préservation de la biodiversité et de développement des filières. Quels sont les facteurs favorables et les obstacles au développement de la certification ? Quelles sont ses fonctions au regard de la prise en charge des problèmes de conservation de la biodiversité en Outre-mer ?

pdf : 928.15 Ko
auteur(s) :
Stéphane GUENEAU
collection :
Études de l'AFD
issn :
2492-8313
pages :
160
numéro :
7
disponible aussi en : fr
928.15 Ko (pdf)
téléchargé 1699 fois