Restauration de sites de mangroves dans la Caraïbe (OECO)

Les mangroves jouent un rôle fondamental dans l’évolution des écosystèmes tropicaux, tant en matière d’approvisionnement, de protection côtière que de séquestration de carbone. A l’échelle mondiale, l’étendue des mangroves ne cesse pourtant de diminuer, principalement du fait des activités humaines. Dans la Caraïbe orientale, les mangroves sont particulièrement impactées par les ouragans et les inondations et, depuis une dizaine d’années, par les échouages massifs de sargasses.

En restaurant, protégeant et promouvant des activités économiques respectueuses des mangroves, le projet contribuera à l’atteinte des objectifs de développement durable. Il contribuera également à l’influence française et à l’intégration régionale de la Martinique et de la Guadeloupe dans la Caraïbe, dans la mesure où des sites de mangroves y seront restaurés et où le projet favorisera le partage d’expérience et la mise en réseau des expertises locales avec les autres territoires de l’OECO.

Le projet s’articule autour de trois piliers : 

• La restauration communautaire de sites de mangroves dégradés ;
• La mise en place de modèles de conservation durable ;
• La diffusion de la connaissance des écosystèmes de mangroves de la Caraïbe orientale à l’échelle régionale.

Le projet est structuré en cinq composantes qui visent :

• Une meilleure connaissance des enjeux écologiques et socio-économiques liés aux écosystèmes des mangroves à restaurer ;
• La restauration écologique de sites à haute valeur écologique ;
• L’engagement, la sensibilisation et le développement d’activités économiques durables pour les communautés ;
• La capitalisation, le partage de connaissance et la collaboration à l’échelle régionale ;
• Le renforcement des capacités de l’OECO et de ses partenaires locaux.

Le projet intègre également un objectif transversal genre.
 

Le projet vise à la restauration de sites de mangroves sélectionnés dans 5 pays et territoires de l’OECO : Grenade, Saint-Vincent et les Grenadines, Sainte-Lucie, la Martinique et la Guadeloupe. Sur les sites sélectionnés, le projet met en œuvre une vision à long terme intégrant les communautés, permettant une gestion durable des sites et une amélioration de la qualité de vie. 

La valorisation sociale, culturelle et économique est favorisée dans la région en encourageant le partage entre parties prenantes. L’amélioration des connaissances sur les mangroves dans la zone doit aboutir à une meilleure prise en compte des écosystèmes avec l’ambition d’un statut de protection commun pour ces espaces à l’échelle de la Caraïbe orientale, portée par l’OECO.