Accompagnement de la Development Bank of Jamaica dans l’intégration des ODD dans sa stratégie de financement

La Jamaïque fait face à plusieurs vulnérabilités, sociales et climatiques notamment, qui entravent la croissance économique du pays. 

Dans ce contexte, le système financier jamaïcain se caractérise par une certaine solidité lui conférant, avec un soutien tel que celui proposé par l’AFD, la capacité de financer les secteurs les plus à même de réduire les vulnérabilités du pays et de favoriser l’atteinte ODD. 

La Development Bank of Jamaica (DBJ) s’inscrit comme le principal agent financier de l’Etat jamaïcain pour l’atteinte de ces objectifs, la positionnant comme acteur central du paysage financier local.

Le projet a pour finalité d’augmenter le volume de financements de projets à fort impact environnemental et social en Jamaïque afin de contribuer à la réduction des vulnérabilités du pays.

Son objectif principal est de renforcer les capacités financières et opérationnelles de la DBJ pour l’accompagner dans sa stratégie pour devenir une institution financière publique de développement, leader dans la promotion de l’Agenda 2030. 

Pour cela, il visera à la mise en œuvre du plan stratégique 2025-2028 de la banque, qui inscrit les ODD au cœur de son dispositif, en réponse au mandat qui lui est donné par l’Etat.

Les objectifs spécifiques de ce projet sont de : 

• Soutenir la DBJ dans le développement d’une offre de financements contribuant aux ODD, en ciblant des projets à fort impact social et environnemental œuvrant à :

1. Favoriser l’accès aux services financiers pour les agriculteurs et les acteurs du monde rural.

2. Réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, aussi bien au sein des organisations qu’à travers des produits financiers conçus pour répondre aux besoins des femmes.

   • Appuyer la DBJ dans le développement de sa stratégie en (i) finançant des études sur différents secteurs et en mettant en place un dispositif de suivi des impacts de développement durable, (ii) en renforçant son système de gestion environnementale et sociale et (iii) en soutenant la mise en œuvre de ses stratégies dans les domaines de l’agriculture, du climat et de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Le projet devrait permettre de financer environ 600 TPME, dont 20% détenues ou gérées par des femmes, et d’accompagner 375 agriculteurs, dont 20% devraient pouvoir bénéficier d’un prêt.