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Vivatech
Le plus grand salon européen dédié à la Tech, qui s'est déroulé à Paris du 15 au 18 juin, a fait le plein de visiteurs et d'innovations. Un événement marqué par la visite du Président de la République et la présence de nombreuses start-up africaines, soutenues par le Groupe Agence française de développement.

Au fil des éditions, VivaTech s’est imposé comme l’incontournable événement européen dédié aux nouvelles technologies. Un salon XXL qui, cette année encore, a rassemblé les acteurs français et étrangers les plus prometteurs et représentatifs de la Tech.

Au total, 91 000 visiteurs, 2 000 exposants dont 1 700 start-up se sont ainsi réunis du 15 au 18 juin, porte de Versailles à Paris. Durant ces 4 jours d’exposition, - ponctués de nombreuses conférences et autant de key business meetings (suivis en ligne gratuitement par quelque 300 000 connectés) - le monde du digital a fait la démonstration de sa vitalité et s’est interrogé sur la place des nouvelles technologies à l’heure où l’urgence climatique impose de changer les usages.

Cette édition a en effet largement ouvert ses allées aux innovations au profit de l’environnement ("GreenTech", "CleanTech" ou encore "Climate Tech"). Elle a par ailleurs placé l’ouverture au monde au cœur de son programme en conviant des start-up issues d’une grande pluralité de pays (plus d’une trentaine).

La créativité tech africaine à l'honneur

Le groupe Agence française de développement (AFD) s’est naturellement connecté à cet événement majeur.

En effet, le rapprochement entre Digital Africa et Proparco permet désormais de proposer un continuum unique de solutions de financement pour les start-up africaines, de l’amorçage au passage à l’échelle. Proparco accompagne depuis plusieurs années le financement des start-up africaines, que ce soit en direct ou via le soutien à l’écosystème du capital risque et Digital Africa renforce cette offre pour accompagner encore plus fortement les start-up au stade de l’idéation.

Sur place, le Groupe AFD a participé à plusieurs tables rondes dédiées aux écosystèmes d’innovation dans les pays émergents, en Afrique en particulier.

« Les institutions de financement du développement ont un rôle certain à jouer auprès des entreprises [africaines] en phase de démarrage qui peuvent fournir des solutions pour l'accès à l'énergie », a ainsi précisé Natascha Korvinus, chargée d’affaires senior à Proparco, filiale du groupe AFD dédiée au secteur privé, lors d’une session dédiée à la transition énergétique (clean energy) des villes en Afrique.

Un panel a en outre été consacré au potentiel de la Tech « Made in Africa » dans le domaine des services financiers en particulier. Cadres règlementaires, nouveaux modèles d’entreprises… « Depuis 5 ans, la FinTech africaine est en forte croissance. […] Le Nigeria, l'Égypte, l'Afrique du Sud et le Kenya dominent le marché, mais des exemples au Sénégal montrent que l'Afrique francophone n'est absolument pas à la traîne », a analysé Jean-Gabriel Dayre, chargé d’affaires senior à Proparco.

Digital Africa a également modéré une table ronde consacrée aux technologies de la santé ("Health tech"). Isadora Bigourdan, directrice des programmes de Digital Africa, a quant à elle participé à un panel dédié à l’entrepreneuriat féminin en Afrique.

Le salon s’est clôturé sur une table ronde durant laquelle Stéphan-Eloïse Gras, directrice générale de Digital Africa, aux côtés d’Eric Zontsop Lekuikeu, chargé d’affaires à Proparco et de Fatoumata Ba de Janngo Capital ont exposé le continuum d'investissement dans l'écosystème technologique africain.

Stéphan-Eloïse Gras a précisé les contours du nouveau fonds Fuzé, lancé avec Proparco et adapté à l’amorçage des start-up d’Afrique francophone.

« L’amorçage est un des moments les plus excitants mais aussi les plus difficiles du parcours entrepreneurial en Afrique », a rappelé la directrice générale de Digital Africa. « Nous joignons nos forces avec Proparco afin d’apporter des solutions concrètes à toutes les étapes de la vie d’une start-up ».

Cette table ronde a aussi été occasion pour deux start-up de partager leurs analyses et retours d’expérience : Anka (E-commerce - Côte d’Ivoire), financée par le fond Bridge by Digital Africa, et GoMyCode (EdTech - Tunisie), qui vient de lever 8 millions de dollars auprès de Proparco notamment (voir les témoignages ci-après).

Leurs dirigeants se sont également entretenus au pavillon French Tech avec le président de la République Emmanuel Macron, Rémy Rioux, directeur général du groupe AFD et Stéphan-Eloïse Gras. 

-> Pour en savoir plus, lire l'article complet sur proparco.fr