L'IDFC joue un rôle de premier plan en faisant des banques publiques de développement des acteurs clés du développement durable. Leur objectif collectif est de réaliser les Objectifs de développement durable (ODD) et les objectifs de l'Accord de Paris. L'IDFC était co-organisateur du sommet Finance en commun en novembre 2020, qui réunissait pour la première fois toutes les banques publiques de développement.
Qu’est-ce que l’IDFC ?
L'AFD a été l'un des membres fondateurs de l'IDFC en 2011. Ce réseau regroupe 27 banques de développement nationales, régionales et bilatérales, dont la TSKB (Turquie), la PT SMI (Indonésie), la CDG (Maroc), la Bancoldex (Colombie), la CDB (Chine), la KfW (Allemagne) et la JICA (Japon). La spécificité du réseau IDFC tient au fait que la grande majorité de ses membres sont des institutions de pays en développement et émergents.
Une capacité d'action inégalée
Avec 4 000 milliards de dollars d'actifs pour des engagements annuels de plus de 800 milliards de dollars, l’IDFC est le principal apporteur de financements publics pour le climat à travers le monde. Près de 185 milliards de dollars ont ainsi été engagés sur le climat par les membres du club en 2020, dont 27,4 milliards de dollars pour des projets d’adaptation et 14 milliards pour la biodiversité.
Les activités d'IDFC s’organisent également autour d’autres thématiques : égalité de genre ; biodiversité ; alignement avec les ODD ; coopération pour le développement. Elles se sont vues renforcées en 2019 par la Facilité Climat, dont le programme de travail est structuré autour de quatre axes : le partage de connaissances, le renforcement de capacité, l’accès à la finance climat internationale et la mise en œuvre d’initiatives opérationnelles communes.
Ces activités sont complémentaires de la relation bilatérale partenariale et opérationnelle que l’AFD entretient avec les banques publiques, en particulier avec les partenaires du Sud, et se renforcent mutuellement. Elles favorisent un rehaussement des ambitions des partenaires, un alignement sur les meilleurs standards internationaux, un dialogue coordonné et qui se renforce avec les acteurs financiers privés pionniers en la matière. Elles permettent aussi de plus grandes convergences opérationnelles ouvrant la voie vers des opérations communes en ligne avec l’Agenda 2030 et l’Accord de Paris pour le climat avec un effet multiplicateur sur les financements.
Une vision partagée
Les membres de l'IDFC partagent également des objectifs communs : celui de consolider la position de ces banques en tant que troisième pilier du financement du développement – aux côtés des banques multilatérales et du secteur privé – et celui d'accroître leur contribution au financement de voies de développement plus résilientes et sobres en carbone.
Lors de la COP26 à Glasgow en novembre 2021, IDFC a ainsi fait deux annonces majeures :
- un potentiel de financement de 1 300 milliards de dollars entre 2019 et 2025 (rehaussement de l’ambition de +30 % par rapport aux engagements pris en 2019) ;
- l’arrêt du financement, à l’international, de tout nouveau projet de centrales électriques au charbon sans système de captage et stockage du carbone.