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C’est dans le cadre de la COP26 de Glasgow que l’IDFC, le groupe international réunissant désormais 27 banques de développement nationales et régionales de premier plan, s’est rassemblé à l’occasion de son dixième anniversaire. Le directeur général de l'Agence française de développement, Rémy Rioux, a été reconduit pour un troisième mandat à sa tête.

Dix ans d’action concrète pour orienter la finance internationale vers des investissements vertueux pour le climat, cela se voit : dans son rapport Green and Climate Finance Mapping 2020, l’International Development Finance Club (IDFC) annonce plus de 1 000 milliards de dollars engagés dans la finance verte depuis 2015 – dépassant largement l'engagement initial d'atteinte de ce seuil en 2025 –, dont 185 milliards de dollars en 2020.

Les projets en faveur de l’adaptation climatique ont représenté 27,4 milliards de dollars, en hausse de 42 % par rapport à 2019, soit cinq fois plus qu'en 2016.

Par ailleurs, la finance biodiversité est mesurée pour la première fois avec un montant total de 14 milliards de dollars engagés en 2020.

Les 27 banques de développement membres de l'IDFC, dont la nouvelle venue Africa Finance Corporation, unissent désormais leurs forces pour mobiliser potentiellement jusqu'à 1 300 milliards de dollars d'ici 2025, avec une augmentation significative de la part destinée à l'adaptation et à la biodiversité.

Enfin, l’IDFC s'engage dans sa déclaration State of Ambition à mettre fin au financement public international de nouveaux projets énergétiques au charbon, en application de la décision prise par le G20 à Rome.

Lire aussi : le rapport d’activité sur les 10 ans de l’IDFC