Pour être plus efficaces dans l’aide au développement et dans la lutte contre l’extrême pauvreté, l’AFD et les institutions de l’Union européenne (UE) ont choisi de renforcer leur partenariat.
Animées par des convictions communes, nos équipes servent ensemble les mêmes objectifs : fournir une aide de qualité et cohérente, trouver de nouvelles solutions pour financer le développement, et agir avec une grande flexibilité opérationnelle.
Au-delà de la question du financement, l’AFD et l’UE se retrouvent aussi sur deux autres enjeux : alimenter le débat d’idées européen sur le développement et porter des valeurs communes sur le terrain.
Une stratégie nourrie par les ODD et l’Accord de Paris
Aujourd’hui, l’Union européenne et l’AFD partagent quatre priorités :
- concentrer leurs actions sur des pays et secteurs prioritaires ;
- développer des projets en cohérence avec l’ensemble des politiques publiques ;
- contribuer à une meilleure coordination entre bailleurs ;
- améliorer l’efficacité, la redevabilité et la transparence des financements engagés.
Ces priorités s’inscrivent dans le cadre plus large de l’accord de Paris sur le climat et des 17 Objectifs de développement durable (ODD) adoptés par la communauté internationale en 2015.
Avec 75,5 milliards d’euros en 2016, les institutions et les États membres de l’UE sont les premiers bailleurs mondiaux en matière d’aide publique au développement.
Complémentaires dans l’action
En tant qu’institution financière, l’AFD n’intervient pas directement dans l’exécution des projets financés sur fonds délégués par l’UE : nous accompagnons les partenaires locaux (États, collectivités, secteur privé, OSC) et nous veillons à la bonne exécution budgétaire (passation de marchés, paiements, suivi de projets) dont nous sommes redevables auprès de la Commission européenne.
Des rencontres et des échanges de personnels sont mis en place entre les équipes de l’AFD et celles de la Commission européenne.
Un partenariat renforcé
En juin 2017, l’Union européenne et ses États membres ont signé un plan stratégique définissant les grandes lignes de la future politique européenne de développement. Ce « nouveau consensus européen pour le développement » met en avant la coopération déléguée avec les agences européennes de développement ainsi qu’une meilleure collaboration sur le terrain.
Pour la première fois, cette feuille de route pour le développement s’applique dans son intégralité à l’ensemble des institutions de l’UE et à tous ses États membres. Tous se sont engagés à coopérer plus étroitement pour simplifier la programmation de l’aide et réduire la fragmentation des actions.
Ce que l’on nomme la « programmation conjointe » vise à :
- améliorer la coordination et la cohérence opérationnelle ;
- réduire les coûts de transaction ;
- favoriser le déploiement d’initiatives conjointes.
Promue par l’AFD, cette approche a pour ambition une mise en œuvre conjointe de l’aide.