Selon des études récentes, douze millions de tonnes de déchets plastiques finissent chaque année dans les océans. Les milliards de masques et de gants utilisés pendant la pandémie de Covid-19 aggravent encore le problème. Cette pollution menace les estuaires, les récifs coralliens, les poissons et les millions de familles qui dépendent des océans.
Le plastique qui se retrouve en mer provient principalement des détritus qui sont jetés à terre ou emportés par les cours d’eau. Deux milliards de personnes, partout dans le monde, ne disposent pas d’un système de collecte des déchets adapté, capable d’intercepter ces matières plastiques. Améliorer le traitement des eaux usées dans de nombreux pays en développement permettrait de faire barrage à une partie des 1,5 million de tonnes de microplastiques qui aboutissent chaque année dans les océans.
Les mers procurent pourtant d’innombrables avantages à la planète et aux populations, sous la forme de nourriture, de médicaments, d’énergie renouvelable et de ressources naturelles. La valeur des services et des biens produits grâce aux ressources marines et côtières est estimée à 2 500 milliards d’euros par an. Il est ainsi essentiel de préserver la propreté des océans, qui jouent également un rôle important en matière de climat. Ils absorbent en effet environ 30 % du dioxyde de carbone émis sur la planète, atténuant ainsi les effets du réchauffement climatique.