Buenaventura, plus grand port commercial de Colombie, est une zone stratégique pour son économie, mais aussi une des villes les plus pauvres et les plus dangereuses du pays. Sa localisation en fait un territoire propice aux activités illicites, que se disputent des bandes criminelles qui contrôlent et terrorisent les quartiers. Les femmes, les enfants et les jeunes sont témoins et victimes au quotidien d’actes d’une violence extrême.
Le projet se déroule dans plusieurs zones rurales et urbaines, majoritairement afro-colombiennes ainsi qu’une réserve autochtone.
Il cherche à former les femmes, les enfants et les jeunes (de 10 à 25 ans) et à les accompagner afin qu’ils puissent se défendre contre la violence dont ils sont victimes. Le projet vise à renforcer leur protection et leurs capacités pour qu’ils deviennent promoteurs de leurs droits et de la paix pour créer des environnements protecteurs au sein des écoles, des familles et des communautés. Le projet intègre aussi un plaidoyer local, national et international afin d’alerter sur la situation vécue à Buenaventura.
Agir ensemble pour les droits humains est une organisation de droits humains lyonnaise. Elle favorise l’essor et le développement d’organisations qui œuvrent pour la défense et la promotion des droits civils et politiques ainsi que des droits économiques, sociaux et culturels.
L’organisation est très investie dans la défense et la promotion des droits des femmes, du leadership féminin et de la lutte contre les violences basées sur le genre. Membre actif de plusieurs réseaux internationaux, Agir ensemble est particulièrement engagée sur la situation des droits humains en Colombie.
- Taller Abierto est une ONG colombienne fondée en 1992 agissant sur l’équité et la prévention des violences de genre, la participation citoyenne, l’auto-organisation communautaire, le plaidoyer, les droits humains et l’appui juridique et psychologique.
- Le réseau Red EU-LAT / EU-LAT Network, le Réseau France Colombie Solidarité et Terre des Hommes Suisse et Allemagne sont également partenaires du projet.
- Les enfants et les jeunes savent comment exercer leurs droits et agissent en faveur de la non-violence, l’équité de genre et la culture de la paix. Ils ont renforcé leur capacité d’action à travers l’organisation de groupes locaux, d’initiatives culturelles et d’activités de plaidoyer.
- Les femmes sont formées, capables d’exercer leurs droits et de promouvoir la non-violence, l’équité de genre et la culture de la paix. Elles se sont organisées pour l’exigibilité de leurs droits et ceux de leurs enfants.
- Les institutions éducatives, les familles et les communautés sont engagées dans la protection et la garantie des droits des enfants, des jeunes et des femmes.
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