Le projet smart grid de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) s’inscrit dans le cadre des priorités de la politique énergétique et climatique de la Tunisie. Par cette stratégie, le pays souhaite réduire sa dépendance aux importations de gaz naturel en améliorant l’efficacité de son système électrique et en maîtrisant mieux la demande. La mise en avant des énergies renouvelables dans son mix électrique pour atteindre les 12 % en 2020, puis les 30 % en 2030, compte aussi parmi ses priorités.
En s’engageant sur la voie de la transition énergétique, la Tunisie veut également respecter l’engagement pris de réduire ses émissions carbone de 41 % d’ici à 2030, par rapport à 2010. La contribution du secteur de l’énergie représente 75 % de cet effort national.
Le projet smart grid permet à la STEG d’améliorer ses performances techniques et économiques et d’intégrer une part croissante d’énergies renouvelables dont la production sera assurée en grande partie par le secteur privé. Le projet comporte deux composantes techniques majeures :
- l’installation d’infrastructures de comptage communicant pour l’électricité moyenne et basse tension, ainsi que le gaz basse pression
- des systèmes d’information transverses aux infrastructures de comptage communicant, un système d’information clientèle et un système d’information géographique (SIG).
Un volet d’assistance technique soutient la STEG sur les aspects de passation des marchés, de suivi en exécution du projet, de formation et de renforcement des capacités des équipes, de suivi/évaluation, ainsi que sur la conduite du changement.
Le projet améliore la performance opérationnelle et financière de l’opérateur. Il contribue aussi à digitaliser certains services et infrastructures de la STEG, tout en renforçant l’efficacité énergétique et la maîtrise de la demande.
L’intégration des énergies renouvelables dans le mix électrique et la réduction des pertes implique une diminution des émissions de gaz à effet de serre. Le projet transforme aussi certains métiers, notamment dans les secteurs de la relève des compteurs et du recouvrement, mais également dans leur aspect sécuritaire et leur féminisation.
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