Dans les années 1980, se sont développées de nouvelles initiatives de financement en faveur des populations pauvres non bancarisées des pays en voie de développement. De projets isolés, souvent développés sur des bases caritatives, ces opérations se sont structurées : elles recouvrent aujourd’hui une activité sectorielle bien identifiée, « la microfinance », exercée le plus souvent par l’intermédiaire d’institutions ayant une personnalité morale, « les institutions de microfinance » ou IMF, et intégrée de manière inégale à l’ensemble du système financier des pays d’implantation. Globalement, il ressort que l’implication grandissante des banques françaises (et étrangères par ailleurs) comme source de financement de la microfinance contribue au développement du secteur. Aux flux financiers générés se rajoute un métier, une expertise bancaire non négligeable pour le secteur de la microfinance. Les réseaux locaux proches des IMF sont à même d’apporter cet appui financier et technique adapté. Certains évoquent même, à terme, la « récupération de la microfinance » par le secteur bancaire (Abdelmoumni, 2005).
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