« Pour le Valle del Cauca, il est crucial de continuer à renforcer notre relation avec la France et son gouvernement ; nous avons déjà progressé dans les échanges culturels et de savoir-faire. Mais il est nécessaire de viser de nouveaux objectifs qui nous permettent de conjuguer nos efforts économiques pour réduire les inégalités sociales et environnementales. C’est pourquoi nous travaillons avec l'AFD pour obtenir un prêt direct de 100 millions d’euros, sans garantie souveraine, afin de soutenir le financement des projets de notre Plan de Développement », a indiqué Dilian Francisca Toro, Gouverneure du Valle del Cauca.
La gouverneure a expliqué que les actions se concentreront sur quatre axes. « Le développement de l'agroécologie rurale, la conservation de la biodiversité et la prévention du changement climatique ; la réduction des inégalités sociales, ce qui permet de diminuer la pauvreté multidimensionnelle, notamment en favorisant l’autonomisation économique des femmes et la souveraineté alimentaire ; et enfin, le renforcement du travail des communautés pour la construction de la paix à partir des territoires. »
Le Valle del Cauca représente seulement 2 % du territoire national, mais abrite 22 % de la biodiversité de la Colombie composés d’écosystèmes importants comme les mangroves de Juanchaco et Ladrilleros, qui bénéficieront désormais d’un soutien décisif pour leur conservation et leur restauration.
« Cet accord marque une étape décisive vers un Valle del Cauca durable, en adéquation avec l’Accord de Paris et le Cadre Mondial pour la Biodiversité Kunming-Montréal. Cet accord constitue la première étape pour élargir l'accès aux mécanismes de financement qui permettront de promouvoir le développement agroécologique, la protection de l’environnement et la construction de la paix, consolidant une région plus verte et prospère », a déclaré Marie-Hélène Loison, Directrice générale adjointe de l’Agence Française de Développement.
Cette alliance ouvrira également des opportunités de collaboration avec le Fonds français pour l’environnement mondial et d'autres institutions françaises et européennes, afin de consolider les efforts pour la protection de la biodiversité. De plus, elle permettra la structuration de projets verts et durables, tels que la deuxième ligne du Train de Proximité, qui contribuera à réduire l'empreinte carbone dans la région.