Le 17 décembre 2020, s’est tenue la finale du programme innovant « Start-up d’État », lancé par l’ADD et l’AFD. Ce programme de conception agile de services publics numériques, inspiré de la méthode utilisée au sein de l’incubateur public français Beta.gouv.fr, vise à conduire une expérimentation complète de mise en œuvre d’un dispositif de start-up d'État au sein de l'administration marocaine et à permettre à l’ADD et aux administrations partenaires d’appréhender cette méthode par la pratique.
Une start-up d’État est un service public numérique développé par une équipe autonome pour répondre à un problème concret lié à une politique publique. Elle a pour objectif d’améliorer un service public et n’a, le plus souvent, pas de personnalité juridique propre au moment de son lancement.
Il convient de souligner que 8 administrations et entreprises publiques partenaires se sont impliquées dans cet ambitieux programme. 9 finalistes parmi plus de 180 idées de start-up soumises par des intrapreneurs issus de l’administration marocaine, ont défendu leur projet devant un jury composé d’experts marocains et français.
À cette occasion, un protocole d’accord de financement et de mise en œuvre de ce programme pilote a été signé en présence d'Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc, d'Henri Verdier, ambassadeur de la France pour le numérique, de Youssef El Bari, secrétaire général du ministère de l'Industrie, du Commerce, de l’Économie verte et numérique, de Sidi Mohammed Drissi Melyani, directeur général de l’ADD et de Mihoub Mezouaghi, directeur de l’AFD au Maroc.
A l’issue de cette finale, les deux lauréats retenus sont :
- Yassine Moumad, ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports : développer la production de contenus audio visuels destinés aux réseaux sociaux à travers la transformation des Maisons des jeunes
- Salima Hda, Bank Al-Maghrib : accélérer l’éducation financière au Maroc.
Ils seront accompagnés tout au long de l’année 2021 par une équipe constituée d’experts de l’innovation dans les services publics pour créer ou améliorer dans un délai court un service public.
« Nous vivons une accélération de la digitalisation de nos économies, qui constitue une opportunité supplémentaire d’approfondir et de stimuler notre coopération bilatérale. En ce sens, le numérique sera l’un des quatre axes prioritaires de notre nouveau pacte économique franco-marocain », affirme Hélène Le Gal, ambassadrice de France au Maroc.
« Ce programme répond principalement à deux enjeux majeurs dans un contexte post-Covid : d’abord celui de promouvoir davantage le levier numérique au service d’une amélioration du service public et celui de révéler le potentiel d’initiatives et d’innovation des administrations et des opérateurs publics », ajoute Mihoub Mezouaghi, directeur de l’AFD au Maroc.
« En mettant en œuvre ce projet, nous souhaitons expérimenter cette démarche de start-up d’État au sein de l’administration marocaine et permettre aux intrapreneurs d’explorer d’ores et déjà des solutions concrètes à une ou deux problématiques liées à l’amélioration des services publics. En fonction des résultats, cette démarche pourrait être généralisée par la suite », conclut Sidi Mohammed Drissi Melyani, directeur général de l’ADD.
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