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Juillet 2023 : l'AFD soutient 29 nouveaux projets d'OSC
L’Agence française de développement (AFD) a approuvé le 4 juillet 2023 l’attribution de plus de 30 millions d’euros de subventions pour la mise en oeuvre de 29 nouveaux projets portés par des organisations de la société civile, pour un budget global s’élevant à plus de 77 millions d’euros. Pour la première fois, le dispositif Initiatives OSC contribue au financement d’un fonds commun multi-bailleurs : le fonds Fanainga+ d’appui à la société civile malgache.

► Retrouvez l’information complète des décisions de financement du comité ONG de l'AFD du 4 juillet 2023 en cliquant ici.

PROJETS DE TERRAIN

  • Equipop - Soutenir les femmes et leurs organisations dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, Burkina Faso

Le projet « Se défendre » poursuit l’accompagnement des partenaires d’Equipop dans la mise en œuvre d’approches féministes transformatives dans leurs activités de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS). Le projet interviendra également auprès de la société civile, permettant d’accélérer l’infusion des approches féministes dans le domaine de la lutte contre les VSS, encore trop nettement dominée par une approche technique et dépolitisée des violences basées sur le genre (VBG). 

L’accès des jeunes à l’emploi est particulièrement difficile dans la bande de Gaza où le chômage affecte près de 65 % des jeunes de 15 à 29 ans (et près de 45 % de la population globale). La situation des femmes et des personnes en situation de handicap y est encore plus dégradée. Dans cette nouvelle phase, le SCCF et son partenaire NECC vont concentrer les activités sur l’inclusion en rendant l'offre de formation plus inclusive et en renforçant la participation des jeunes, ils se concentreront aussi sur l’environnement.

  • Partage - Contribuer à la résilience et l’autonomisation des enfants et adolescents vulnérables des quartiers défavorisés de Beyrouth, Liban (phase 2)

Partenaires depuis 1993, Partage et le Mouvement social ont développé une approche holistique dans trois centres de quartiers défavorisés de Beyrouth. La phase 2 du projet Link a pour objectif d’étendre la couverture du projet et de renforcer l’accompagnement proposé à travers des sessions d’alphabétisation, de soutien scolaire, d’activités récréatives et sportives et d’orientation professionnelle. 

Outre l’impact de la crise syrienne, le faible coût d’emploi des enfants et le faible risque de poursuites en cas d’emploi illégal sont des facteurs importants qui conduisent au travail des enfants en Jordanie. Plan International et ses partenaires mettent en commun leur expérience pour proposer des services inclusifs de prévention et d'intervention en matière de protection de l'enfance pour les filles et les garçons (de 6 à 17 ans) des gouvernorats de Zarqa et Balqa. 

  • Gevapaf - Promouvoir des activités agropastorales apaisées et résilientes au changement climatique dans les régions Savanes et Kara, Togo

Par des actions de sensibilisation, de formation et d’assistance technique et matérielle, le projet vise un accroissement de la productivité des activités agropastorales, une transition agroécologique créatrice d’opportunités d’emplois durables et de revenus monétaires décents pour les jeunes et femmes ruraux et un renforcement de la cohésion sociale dans les communautés ciblées. 

  • Terre & Humanisme - Accompagner l’agroécologie pour la souveraineté alimentaire et l’adaptation aux changements climatiques, Afrique de l’Ouest (phase 3)

Pour lutter contre les changements climatiques et garantir la résilience sociale, alimentaire et économique du Sahel, Terre & Humanisme et ses partenaires soutiennent la transition agroécologique des paysans. Les résultats positifs des deux phases précédentes ont poussé T&H à poursuivre ses actions, tout en adoptant une approche ciblée sur l’autonomisation et la professionnalisation des partenaires locaux du Burkina Faso, sur le soutien aux dynamiques de diffusion de l’agroécologie portées par de nouveaux acteurs au Burkina Faso et au Togo et enfin sur la promotion de l’agroécologie à travers des collectifs nationaux et sous-régionaux. 

  • Atia - Mettre en place, développer et pérenniser les mutuelles de santé à destination de populations vulnérables, Madagascar, Burkina Faso et Togo (phase 1)

Le projet vise à appuyer trois micro-assurances en santé à destination de populations vulnérables du secteur informel de trois pays, à des stades différents : pérennisation d’une micro-assurance à Madagascar (Afafi) et développement d’une micro-assurance en santé.

  • Santé Diabète - Consolider la place et le rôle de la société civile dans un réseau multi-acteurs afin d’améliorer la prévention, la prise en charge et l’accompagnement des personnes atteintes de diabète, Comores et Burkina Faso (Réseaux Diab2 - phase 2)

Cette nouvelle phase de convention programme a pour objectif de renforcer la qualité de vie et la santé des populations au Burkina Faso et en Union des Comores en consolidant le rôle de la société civile dans un réseau multi-acteurs autour du diabète pour améliorer la prévention, la prise en charge et l’accompagnement des personnes atteintes de diabète.

Le projet vise à contribuer au développement durable et inclusif des zones de montagne du district de Nyot Ou au nord du Laos, en améliorant durablement la gestion des ressources naturelles du territoire tout en renforçant les moyens d’existence des populations les plus vulnérables via le développement des filières agricoles rentables et durables tout en valorisant leur savoir-faire en matière d’agroécologie (spécifiquement la filière thé d’agroforesterie). 

  • Agrisud International - Favoriser la transition agroécologique sur le territoire de Ghassate, Maroc (phase 3) 

Après une première phase (2017-2020) qui a permis d’accompagner 40 % des exploitations du territoire et de tester de nouveaux modèles d’insertion sur les marchés, la phase 2 (2020-2023) a été fortement perturbée par les effets cumulés de trois crises : la pandémie de Covid-19, les années de sécheresse (2020, 2021 et 2022) et la guerre en Ukraine qui a provoqué une envolée des prix. Cette troisième et dernière phase du projet entend relancer les activités agricoles, déployer un projet de territoire multi-acteurs pour une agriculture durable et ancrer les actions sur le territoire pour pérenniser les acquis de ce projet.

  • Cari - Accompagner la structuration des actions des acteurs de la lutte contre la désertification, France, Burkina Faso, Niger et Sénégal

Le projet Pass-LCD est la première phase d'un programme de neuf ans, porté par le Cari avec ses partenaires au Sahel. Ce projet s'inscrit dans une volonté de renforcer la collaboration entre acteurs étatiques et non étatiques au sein de la CNULCD et de la Grande muraille verte (GMV) pour répondre aux enjeux de sécheresse et de neutralité des terres. À travers le dialogue avec les politiques publiques et la collaboration multi-acteurs, le projet vise à favoriser la reconnaissance de l’agroécologie comme un moyen efficace de lutte contre la désertification au Sahel.

  • Sipar - Renforcer l’apprentissage dans les briqueteries, Cambodge

Avec ce projet, l'association Sipar accompagnera le déploiement de son action au service du développement socio-éducatif de familles ouvrières cambodgiennes travaillant dans les briqueteries en périphérie de Phnom Penh, et plus particulièrement les enfants, les jeunes et les femmes. 

  • FIDH - Renforcer la protection des défenseurs des droits humains dans 41 pays

Il s’agit de la troisième phase d’un projet qui soutient l’action de la FIDH sur un de ces cœurs de métiers : la protection des défenseurs des droits humains (DDH). Ce projet vise à répondre à deux besoins différents :  apporter une réponse au besoin urgent d’accompagnement et de protection des défenseurs en situation d’insécurité et de répression et renforcer au long cours le pouvoir d’action des OSC locales auprès des défenseurs. 

  • WWF France - Conserver la biodiversité et les écosystèmes par les communautés locales (Cibel), Gabon, Cameroun, République du Congo et Madagascar - Convention de partenariat pluriannuel (phase 1, tranche 1)

WWF France s’engage au côté de l’AFD et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères dans sa première convention partenariale pluriannuelle (CPP). Son programme est ambitieux et constitue une opportunité pour WWF France de renforcer ses activités permettant de promouvoir des modèles de conservation inclusifs, c’est-à-dire une vision selon laquelle la conservation et la restauration de la biodiversité impliquant les populations permettent d’améliorer l’état de santé des écosystèmes tout en assurant le développement des communautés locales et des peuples autochtones. 

  • Fert - Former les jeunes agricultrices et agriculteurs, acteurs de la transformation de l’agriculture familiale et du développement des territoires ruraux, Madagascar (phase 3)

Ce projet est la troisième phase du programme Proja qui a pour objectif global de former et accompagner dans leur insertion professionnelle des jeunes agricultrices et agriculteurs, engagés dans la transformation de l’agriculture familiale et le développement des territoires ruraux. 

  • Inter Aide - Consolider les modèles de maintenance et accompagner la gouvernance de l'eau et de l'assainissement, Éthiopie, Guinée, Madagascar, Malawi, Mozambique, Sierra Leone (phase 2)  

Les populations ciblées par cette convention programme se trouvent en zone rurale où l’accès à l’eau est insuffisant, soit par manque d’infrastructures, soit par défaut d’entretien des ouvrages existants. Le manque d’assainissement et de connaissances des bonnes pratiques d’hygiène associé à un parc d’ouvrages détériorés conduit souvent à une qualité d’eau ne remplissant pas les critères minimums pour une consommation humaine sûre. Inter Aide et les ONG locales partenaires, en lien étroit avec les autorités sectorielles et les autres acteurs de la société civile, assureront la mise en place ou le renforcement d’un environnement favorable à la maintenance, avec la réalisation d’ouvrages de qualité dont l'entretien pourra se faire grâce à des moyens et des coûts adaptés aux conditions socio-économiques locales et en cohérence avec une législation nationale et/ou le droit coutumier. 

  • Seves - Promouvoir des initiatives durables pour l’accès à l’eau et à l’assainissement, Cameroun et Togo (Inidea)

L’objet du projet est d’améliorer durablement l’accès aux services d’eau potable et d’assainissement de base dans une collectivité territoriale camerounaise et six communes togolaises, comprenant de petites villes et des localités semi-urbaines et rurales, en préservant les ressources en eau et l'environnement. Il prévoit des travaux d’infrastructures et d’aménagement afin de répondre aux besoins des populations. 

  • Le Partenariat - Renforcer des villes intermédiaires pour des services publics de qualité, Sénégal et Guinée (Revis)

Revis est un programme de renforcement et d'autonomisation des communes de taille intermédiaire visant à améliorer la qualité des services aux habitants notamment à travers le développement d’une fiscalité locale fonctionnelle. Les communes sont accompagnées dans la réalisation ou la mise à jour des outils de connaissance du territoire afin de connaître les besoins en services publics essentiels et les possibilités de collecte des taxes. Elles sont accompagnées dans la numérisation de la collecte des taxes locales, renforcées dans leurs prérogatives et peuvent définir leur stratégie en termes de fiscalité et de politiques sectorielles. 

  • L’Œuvre d’Orient - Renforcer l’engagement civique et l’échange interculturel entre des collégiens et lycéens libanais, irakiens et français

Alwan est un programme d’éducation à la citoyenneté visant à renforcer l’engagement civique et l’échange interculturel entre des collégiens et lycéens libanais, irakiens et français. Il est porté par l’Œuvre d’Orient avec son partenaire libanais la Fondation Adyan. Il prolonge et étend une initiative portée au Liban par la fondation Adyan depuis plusieurs années. Le dispositif sera mis en place avec les partenaires dans un premier périmètre expérimental de 18 écoles (six dans chaque pays). Dans un second temps, il sera déployé dans des écoles des trois pays. 

  • Quartiers du monde - Contribuer à construire une justice de genre et une justice écologique depuis une perspective féministe intersectionnelle, Bolivie, Colombie, France, Maroc et Sénégal

Ce projet porté par Quartiers du monde au nom du réseau Femmes du monde ambitionne d’accompagner les membres, leurs partenaires et les collectifs de femmes dans le renforcement de leur pouvoir d’agir, en leur permettant de développer des initiatives et activités économiques selon une perspective écoféministe. 

  • Graines - Agir en faveur du pouvoir d’agir des femmes, Sénégal et Bénin

Graines est une OSC sénégalaise partenaire de Quartiers du monde et membre fondateur du réseau Femmes du monde. L’association est financée directement par l’AFD pour la première fois. Son projet vise le renforcement du pouvoir d’agir des femmes et la déconstruction des stéréotypes de genre. Son intervention s’articule autour de trois leviers : l’appui à des collectifs de femmes pour renforcer leurs capacités entrepreneuriales et leur prise en compte des enjeux écologiques et féministes, l'information des femmes sur leurs droits et l'implication des hommes en faveur de l'égalité de genre et la sensibilisation sur les masculinités. 

Le réchauffement climatique affecte de façon croissante la pluviométrie du Burkina Faso et du Togo, où 75 % à 90 % des petits maraîchers ne disposent pas de systèmes motorisés de pompage de l’eau. Dans ce contexte, la démarche d’ESF consiste à déployer une solution d'irrigation solaire améliorée (Sisam) fondée sur la sélection de technologies adaptées aux usages et aux contextes hydrogéologiques des terrains d’intervention, sur la conception d’un modèle économique viable et adapté à la capacité de paiement de petits maraîchers en situation de vulnérabilité, et enfin sur la mise à disposition d’un programme de maintenance permettant de garantir l’efficacité et la durabilité des équipements.

  • Giz - Appuyer la société civile à Madagascar à travers le fonds commun multi-bailleurs Fanainga+

À Madagascar, les OSC pâtissent de faiblesses organisationnelles, techniques et financières qui les empêchent de jouer pleinement leur rôle. Dans ce contexte, dès 2017, la Délégation de l'Union européenne, le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), le gouvernement princier de Monaco et l'ambassade de France se sont réunis pour initier la création d’un fonds commun multi-bailleurs d’appui à la société civile malgache avec l’ambition de mutualiser leurs ressources pour amplifier la portée de leurs actions et rendre l'aide plus efficace. En 2019, le fonds a pris le nom de Fanainga (« effet de levier » en malagasy) et son unité de gestion a été confiée à la Giz. 

Dans la continuité de cette première phase, Fanainga+ (2023-2026) porte l’ambition de contribuer à l’émergence d’une société civile plus engagée, influente, indépendante, viable, qui œuvre pour la gouvernance démocratique et inclusive, la citoyenneté et le bien-être de la population. 

  • Yikri - Favoriser l’autonomisation économique des femmes et filles déplacées internes, Burkina Faso

Yikri (« émergence » en langue locale mooré) est une association de droit burkinabè, créée en 2014 à l’initiative de l’OSC française Entrepreneurs du monde, avec pour mission de promouvoir la microfinance adaptée aux personnes en situation d’exclusion. L’association est financée directement par l’AFD pour la première fois. Le projet vise à permettre l’insertion économique et sociale des personnes déplacées internes au sein de leurs communautés d’accueil dans la région du Centre du Burkina Faso. Il propose de mettre en place « l’approche de progression » développée par l’ONG bangladaise Brac permettant d’identifier les faisceaux de contraintes qui pèsent sur les personnes vulnérables. Cette approche permettra aux personnes déplacées internes d’accéder à leurs droits, de bénéficier d’un soutien adapté et de suivre une feuille de route claire pour sortir de l’extrême pauvreté.


PROJETS D’INTÉRÊT GÉNÉRAL

  • Fondation GoodPlanet - Mobiliser la jeunesse sur l’ensemble du territoire national en faveur de l’écologie et de la solidarité 

Le projet « Cap 2030, Les jeunes s’engagent ! » est un programme de mobilisation de la jeunesse en faveur de l’éco-citoyenneté et de la solidarité internationale. Il permet d’engager la jeune génération dans une démarche d’éco-citoyenneté en l’outillant pour mieux comprendre, créer et agir face aux enjeux écologiques et solidaires. Avec ce programme, la Fondation GoodPlanet souhaite aller à la rencontre des jeunes dans les territoires pour impliquer le plus grand nombre dans une démarche la plus inclusive possible. Le programme propose trois grandes activités pour mobiliser la jeune génération sur les Objectifs de développement durable.

  • Oxfam France - Réconcilier l’opinion des citoyens français sur l’immigration

Il s’agit d’un programme de sensibilisation destiné à changer et documenter le regard des citoyens français sur les réalités des migrants et des phénomènes migratoires. Le projet investira dans un premier temps dans une actualisation et un approfondissement des analyses d’audience, la production d’outils et la formation d’acteurs institutionnels. 

  • La Guilde - Structurer, accompagner et renforcer le réseau de partenaires qui portent les microprojets dans toutes les régions de France grâce à la Plateforme territorialisée des microprojets (phase 2)

Le programme Plateforme territorialisée des microprojets (phase 2) vise à structurer, accompagner et renforcer le réseau de partenaires qui portent les microprojets dans toutes les régions de France. Trois objectifs principaux sont recherchés : renforcer les synergies entre les acteurs impliqués dans le champ des microprojets sur tous les territoires à travers un partenariat élargi, faire bénéficier dans toutes les régions les associations porteuses de microprojets de solidarité internationale et leurs partenaires d’un accompagnement renforcé en amont et en aval des dotations, et leur permettre d’accéder aux financements, enfin faire connaître et reconnaître les effets et les impacts des microprojets sur les territoires.

  • Cool’eurs du Monde - Promouvoir la « Récipro’citoyenneté - l’engagement des jeunes pour une citoyenneté active entre les territoires » 

L’association néo-aquitaine Cool’eurs du Monde porte depuis 2020 un projet d’Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI) centré sur le volontariat en réciprocité : chaque année, 50 jeunes volontaires sont formés et accompagnés pour réaliser, dans le cadre d’une mission de service civique de huit mois, des activités de sensibilisation au développement durable auprès de jeunes de tous horizons. La mission se déroule en France pour les 25 jeunes internationaux et à l’étranger (Guinée, Madagascar, Maroc, Sénégal, Togo, Tunisie) pour les 25 jeunes français. 

  • Par le monde - Renforcer un réseau numérique d’échanges pour tisser des liens culturels et solidaires entre écoliers du monde 

Créée en 2013, l’association Par le monde développe des programmes d’échanges numériques entre classes élémentaires, françaises et internationales, basés sur la production par les élèves de reportages multimédias. L’objectif est de leur apporter une ouverture sur le monde et de leur donner à voir le quotidien et la culture d’autres enfants, de découvrir le monde, qu’il soit lointain (européen, international) ou proche (même région ou pays, hexagone ou Outre-mer français).