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Sommet de Séville : repenser l’efficacité de l’aide à l’éducation avec les fonds communs alignés
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Dans le secteur de l'éducation, les aides fragmentées et les dispositifs éphémères nuisent à la mise en œuvre des financements. Au contraire, les fonds communs « alignés » sur les priorités nationales et les procédures des pays partenaires permettent de renforcer l'efficacité et la transparence des financements.
Dans un contexte de pression budgétaire et d’attentes croissantes vis-à-vis des systèmes éducatifs, la question de l’efficacité de l’aide internationale devient incontournable. Les approches fragmentées, encore dominantes, montrent leurs limites : elles affaiblissent les capacités nationales, multiplient les dispositifs parallèles et freinent les réformes de fond.
À l’inverse, les fonds communs alignés constituent une réponse concrète et durable pour « financer mieux ». En s’appuyant sur les systèmes publics existants, ils renforcent les administrations nationales, harmonisent les contributions des bailleurs et permettent une plus grande transparence, tout en soutenant les politiques éducatives à l’échelle nationale.
Déjà mis en œuvre dans plusieurs pays africains, ces dispositifs produisent des résultats tangibles : subventions de masse aux établissements, appui à la décentralisation, intégration des financements dans les chaînes comptables nationales.
À la veille de la 4e Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), du 30 juin au 3 juillet à Séville, ces expériences démontrent qu’une aide plus alignée, plus coordonnée, plus responsable, est possible.