L’Égypte dispose de 32 GW de capacité électrique installée. Le mix énergétique égyptien est assuré à 88 % par des centrales thermiques, tandis que l’hydroélectricité compte pour seulement 10 % de la capacité et l’éolien 2 %. Compte tenu du potentiel éolien et solaire significatif du pays, les autorités se sont fixé en 2008 des objectifs ambitieux de développement des énergies renouvelables.
Le ratio d’électricité produite d’origine renouvelable dans le mix énergétique national devrait atteindre plus de 20 % en 2020. La réforme engagée dans le secteur de l'énergie depuis 2012, y compris :
- La réduction des subventions à l'énergie.
- La mise en œuvre d'un tarif d’achat pour les énergies renouvelables (feed-in-tariff) devraient contribuer à façonner un environnement réglementaire favorable et à améliorer l'attractivité de la production d'énergies solaire et éolienne pour les investisseurs.
Le potentiel éolien de la côte occidentale de la Mer Rouge est exceptionnel du fait notamment de la vitesse moyenne des vents qui dépasse les 10 m/s. Les autorités égyptiennes prévoient d’y développer les investissements privés, ainsi que publics dans l’énergie éolienne avec la New and Renewable Energy Authority (NREA). Les bailleurs européens, dont le chef de file est la KfW pour ce projet, ont été sollicités par la NREA pour étudier la faisabilité puis financer une ferme éolienne de 200 MW raccordée au réseau électrique national.
L’AFD a octroyé un prêt de 50 millions d'euros pour le financement du projet en complément des contributions de la KfW, de la BEI, de l’UE et de la contribution du gouvernement égyptien. Le passage d’espèces d’oiseaux migrateurs au printemps et à l’automne sur le site du projet implique la mise en œuvre d’un plan de gestion environnemental rigoureux, qui sera suivi par la NREA en collaboration étroite avec les équipes de l’agence égyptienne de l’environnement (EEAA).
Le projet contribue à accompagner la croissance durable de l’économie égyptienne.
Les impacts climat attendus de ce projet sont également à souligner :
- Le renforcement de la production électrique d’origine renouvelables de près de 700 GWh par an.
- La réduction des émissions carbones de 300 000 tonnes annuelles. La contribution à la préparation des investissements des développeurs privés en énergies renouvelables dans la zone du Golfe de Suez.
- La contribution au renforcement des compétences techniques locales dans le domaine des énergies renouvelables.
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