Dans les pays à faibles revenus, notamment en Afrique Subsaharienne, les habitants des zones rurales, de petites villes ou des périphéries urbaines sont particulièrement concernés par le manque d’accès aux services essentiels. L’accès à l’eau et à l’assainissement, à l’électricité, ainsi qu’à un système de gestion des déchets, sont interdépendants et nécessite d’adopter une approche intégrée pour leur développement.
Parmi divers outils, les collectivités territoriales peuvent mobiliser plusieurs dispositifs spécifiques dans le domaine des services de base : les 1 % Eau (2005), Énergie (2006) et Déchets (2014). Disposant de règles spécifiques, leur philosophie est commune : créer des mécanismes de financement solidaire entre usagers en permettant aux collectivités françaises de consacrer jusqu’à 1 % des recettes liées localement à la mise en œuvre du service à des actions internationales.
Ce projet vise à apporter une cohérence intersectorielle entre les actrices et acteurs des services essentiels et les dispositifs associés pour porter une vision intégrée du secteur et mobiliser OSC et collectivités pour mener des actions de coopération dé- centralisée. Il promeut les projets mixtes pour accroître leurs réalisations.
Le présent projet vise donc à créer un consortium de collectifs jouant un rôle de structuration du milieu associatif capables d’apporter une cohérence intersectorielle entre les actrices et acteurs des services essentiels et les dispositifs associés.
Ce consortium réunira les trois têtes de réseaux sectoriels : pS-Eau, AMORCE et CICLE, ainsi que cinq Réseaux Régionaux Multi-Acteurs (RRMA) membres de la CIRRMA (réseau des RRMA) : BFC International, Centraider, Gescod, Lianes coopération, So Coopération.
Le consortium travaillera en lien étroit avec les réseaux de collectivités engagées à l’international tels que CUF, CGLU, AIMF ainsi que ceux qui, bien que moins spécialisés, ont l’écoute des élus comme l’AMF ou France Urbaine.
Les résultats attendus à l’issue de ce projet sont divers :
- Augmentation du nombre d’actions de coopération décentralisée mixtes ;
- Augmentation du volume de mobilisation de chacun des trois 1% ;
- Amélioration de la cohérence des outils, des actions et activités destinées aux acteurs de la coopération décentralisée ;
- Renforcement des acteurs de la coopération décentralisée pour monter et mener des actions mixtes dans le domaine des services essentiels ;
- Capitalisation et partage d’expériences de projets et programmes mixtes.
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