Partager la page
Équiper la centrale hydroélectrique du barrage de Kandadji
Projet

-
Date de début du projet
-
État
En cours
-
Durée du projet
-
4 ans
-
Montant du financement AFD
-
50 000 000 €
-
Pays et Région
-
Localisation
-
Niger
-
Type de Financement
-
Bénéficiaires
-
République du Niger
En participant au financement de la centrale hydroélectrique du programme Kandadji, l’AFD accompagne le Niger dans l’accélération de son développement économique , en réduisant les pénuries récurrentes d’électricité et en permettant d’étendre l’agriculture irriguée, tout en favorisant l’utilisation des ressources énergétiques locales.
Contexte
Le programme Kandadji soutient le développement économique et l’amélioration du bien-être des populations du Niger en favorisant l’utilisation des ressources énergétiques locales. La centrale hydroélectrique de 130 MW placée sur le fleuve Niger contribuera à l’augmentation et à la sécurisation des capacités de production électrique du pays.
En effet, malgré la récente mise en service de la centrale thermique de Gorou Banda (80 MW), les délestages intempestifs en période de pointe continuent de grever l’économie du pays. Le gouvernement nigérien souhaite donc, dans un horizon relativement proche, augmenter sa production électrique, diversifier son mix de production, réduire sa dépendance aux importations d’énergie et améliorer la compétitivité de son mix énergétique en réduisant les dépenses en hydrocarbures.
Descriptif
Le projet consiste en la fourniture des équipements hydro-électromécaniques de la centrale de production d’électricité en co-financement avec la Banque mondiale. Les ouvrages seront construits en deux étapes avec les adaptations suivantes : une première permettant une exploitation du barrage à la cote 224, soit une production annuelle moyenne de 435 GWh La seconde à la cote 228 permettra une production annuelle moyenne de 660 GWh, portant la longueur totale de la digue du barrage à 8 kilomètres.
Impacts
L’objectif global est de contribuer à réduire la pauvreté grâce à la régénération naturelle des écosystèmes fluviaux, l’amélioration de la sécurité alimentaire et la couverture des besoins en énergie électrique. Il permettra un soutien à l’étiage à l’aval, à partir duquel des activités visant à atteindre les objectifs de lutte contre la dégradation de l’écosystème du fleuve Niger et de sécurisation des activités socioéconomiques exercées dans la zone, pourront être mises en oeuvre. La réalisation de ce barrage demande le déplacement d’environ 50 000 personnes pour lesquels un programme de réinstallation et d’accompagnement est mis en place.