Le projet propose de contribuer à l’amélioration de l’accès aux services sociaux dans des zones de vulnérabilité au Mozambique, au Tchad et en Guinée-Bissau, en intervenant sur trois niveaux : les personnes et familles, qui seront informées et orientées vers les services répondant à leurs besoins, les leaders communautaires et la société civile des quartiers, qui renforceront leurs capacités à fournir des services et défendre les intérêts de leur communauté, et les services sociaux et autorités locales pour des changements plus larges vers l’équité d’accès aux services sociaux.
Cette nouvelle phase vise la consolidation, l’extension géographique et le changement d’échelle des impacts de l’approche déjà développée dans quatre villes (Beira et Dondo au Mozambique, Bongor au Tchad, et Bissau en Guinée-Bissau).
Ce projet multipays propose de renforcer les articulations et les partages de bonnes pratiques et d’outils entre les expériences menées en Guinée-Bissau et au Tchad, et l’expérience plus aboutie au Mozambique, et d’étendre l’action à deux capitales (Maputo et N'Djamena), pour un effet levier vers le changement d’échelle visé.
Depuis 1992, ESSOR a pour mission d’aider les populations les plus démunies à acquérir les moyens nécessaires pour améliorer durablement leurs conditions de vie.
Ses projets ont pour objectifs de répondre aux besoins des populations en leur donnant accès aux services de base, à travers une approche intégrée impliquant tous les acteurs communautaires, associatifs, privés et publics concernés.
Les relations partenariales nouées avec les ONG partenaires déjà identifiées sont basées sur la complémentarité des savoir-faire et la proximité sur le terrain, et se font à deux niveaux : une collaboration technique concrète sur le terrain et en parallèle des relations de partenariat institutionnel.
Des institutions publiques sont également impliquées dans chaque pays. La reconnaissance du travail d’ESSOR dans chacune des zones d’intervention a permis d’établir des partenariats et collaborations continues avec les pouvoirs publics, qui contribuent à enrichir l’offre de services des BIOSP, pour une meilleure prise en charge intégrale et pérenne des préoccupations des populations les plus vulnérables.
En vue de contribuer à améliorer la qualité et l’accessibilité équitable des services sociaux de base et à renforcer la participation citoyenne et associative :
- Douze Bureaux d’Information et d’Orientation Sociale et Professionnelle (BIOSP) fixes et un BIOSP mobile fonctionnent de façon efficace dans six villes et deux zones rurales en Guinée-Bissau, au Tchad et au Mozambique
- Les acteurs locaux (OCB, leaders communautaires…) sont renforcés et s’impliquent dans la dynamique de développement communautaire, en collaboration avec des ONG nationales
- Les services sociaux de six villes connaissent mieux les problèmes des habitants et améliorent leur réponse aux besoins
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