Le chômage reste très élevé chez les diplômés issus des Instituts supérieurs d’études technologiques (ISET) qui forment aux métiers du numérique. Ce constat se vérifie particulièrement dans les régions ou l’inactivité professionnelle de ces jeunes est une source importante de frustration, d’instabilité sociale et de pertes économiques. En parallèle, bon nombre de postes ne sont pas pourvus dans le secteur des nouvelles technologies.
Le projet ELIFE s’inscrit dans le cadre de l’initiative Jeunesse, entrepreneuriat et numérique en Tunisie (JET), formalisée dans une déclaration d’intention signée par les gouvernements français et tunisien à l’occasion de la visite d’État du Président Macron en Tunisie en 2018. ELIFE a pour but d’infléchir la courbe du chômage des diplômés tout en répondant aux besoins des entreprises du secteur des TIC en pleine croissance. Il soutient l’objectif de la Tunisie qui aspire à devenir un hub numérique en Afrique.
Le projet ELIFE, mis en oeuvre par la Fondation Tunisie pour le développement (FTD), soutient la construction et l’animation de dix centres de technologie, d’entrepreneuriat, de formation et de culture dans dix villes moyennes de Tunisie. Les gouvernorats visés sont ceux qui présentent les taux de chômage les plus élevés et, corollairement, les taux de développement humain les plus bas.
Le projet propose aux diplômés des ISET en recherche d’emploi un parcours de formation en deux phases. La première prévoit une formation courte de quatre mois, axée sur le renforcement des soft skills et l’acquisition de spécialisations techniques. Adoptant une pédagogie active, elle est complémentaire aux cursus initiaux des étudiants et débouche sur une certification. La seconde est une phase de professionnalisation qui confronte les bénéficiaires à des projets concrets, collaboratifs et issus des besoins des entreprises qui fournissent un encadrement professionnel aux étudiants pendant six mois.
Le projet contribue à renforcer l’employabilité des jeunes diplômés des filières numériques des ISET dans 10 gouvernorats particulièrement touchés par le chômage. Il facilite l’insertion sociale et culturelle de ces étudiants dans des emplois à forte valeur ajoutée. De cette manière, le projet contribue aussi à un rééquilibrage régional. Un taux d’insertion minimum de 70 % a été défini comme objectif six mois après la fin de chaque parcours. Avec l’intégration de nouvelles ressources qualifiées répondant aux besoins de compétences des entreprises du secteur, l’économie du numérique, particulièrement stratégique en Tunisie, se verra renforcée.
Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Union européenne
Le contenu de cette fiche projet relève de la seule responsabilité de l’AFD et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.
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