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Afin de préserver les espaces périphériques du Parc national de la Comoé, Nitidæ et ses partenaires interviennent auprès des OSC locales et des communautés riveraines afin de renforcer la cohésion sociale, le développement local et la gestion durable des ressources naturelles. Les thématiques abordées sont multiples : amélioration de la gouvernance communautaire, mesures de mitigation environnementales, réduction des conflits agriculteurs-éleveurs, et promotion d’activités génératrices de revenus.
Descriptif

L’intervention en périphérie du Parc National de la Comoé (PNC) autour de la zone de biodiversité du Mont Tingui à travers le prisme des OSC vise à répondre à une triple problématique. Premièrement, le retard de développement pour des régions pauvres et enclavées malgré une amélioration récente grâce aux investissements de l’Etat sur les infrastructures de base et le développement de l’anacarde comme culture de rente. Deuxièmement, les tensions entre éleveurs et agriculteurs sur l’usage des ressources foncières avec le passage des troupeaux transhumants. Troisièmement, la dégradation des ressources naturelles et la déforestation du fait de la forte croissance démographique et la prédominance du secteur agricole dans l’économie régionale. De manière transversale, la question de la légitimité de l’Etat dans des régions tenues par la rébellion entre 2002 et 2007 et la position de cet espace en tant que zone tampon vis-à-vis de la progression de l’insécurité en provenance des espaces transfrontaliers sont des enjeux connexes.

ONG

Nitidæ, association loi 1901 à but non lucratif, est née de la fusion de deux associations (Etc Terra et Rongead) en décembre 2017. Son objectif est de concevoir, développer et mener des projets qui associent la préservation de l'environnement et le renforcement des économies locales. L’association dispose d’expertises sectorielles pointues et complémentaires (agriculture, marchés et chaînes de valeur d’un côté ; forêt, climat, REDD+ et conservation de l’autre) et de créer une interface d’innovation à même de proposer des solutions intégrées pour les territoires ruraux africains. Avec une équipe de plus de 200 collaborateurs (économistes, ingénieurs, agronomes, forestiers, géographes, spécialistes du carbone du sol, experts en SIG et télédétection), Nitidæ conduit actuellement une cinquantaine de projets, principalement à Madagascar, au Burkina-Faso, au Mozambique, au Sénégal et en Côte d'Ivoire.

Partenaires

Le projet aura pour tutelle le Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique (MINEDDTE) et se réfèrera également au Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (MIRAH) et au Ministère du Plan et du Développement (MPD). De manière plus spécifique, le projet travaillera en collaboration avec l’Office Ivorien des Parcs et Réserves (OIPR), l’Agence foncière rurale (AFOR), les collectivités territoriales et les services déconcentrés de l’État. Concernant les OSC impliquées, le partenariat principal se fera avec l’Organisation Professionnelle des Eleveurs du Nord de la Côte d'Ivoire (OPEN-CI) pour la mise en œuvre des activités pastorales du projet. Sur le volet de la gouvernance forestière, l’Association de gestion des ressources naturelles et de la faune (AGEREF) sera impliquée dans les négociations et les mesures d’accompagnement pour la gestion concertée des ressources naturelles. Sur l’épargne villageoise, la mise en place des groupements d’épargne et de crédits sera confiée à la Coordination des Promoteurs de Groupes Power de Bouaké (CPGP/B). Enfin, au niveau agricole, l’expertise conjointe de l’Association Pour une Agriculture Durable (APAD) et de la Scoops des Apiculteurs de la Sous-Préfecture de Yaossédougou (ASPY) permettront de confier certaines activités de conseil agricole auprès des bénéficiaires.

Résultats attendus

Afin de répondre à ces problématiques, le projet ciblera directement les communautés villageoises, les OSC locales, les épargnants, les coopératives agricoles, les éleveurs, producteurs et cueilleurs. Au total seront touchés indirectement environ 122 000 personnes (population de la zone cible).

Trois grands résultats seront visés :

  • Les capacités des acteurs de la conservation et les communautés villageoises sont renforcées ;
  • La place de l’élevage dans les systèmes agricoles et l’usage du foncier par le bétail sont améliorés ;
  • Des pratiques améliorantes sur la valeur ajoutée et la durabilité des filières sont introduites dans les systèmes de production.
1 500 000 Euros
Montant du financement AFD
1 899 000 Euros
Montant total du projet
Outil de financement
Avril 2024
Date du projet
3 ans
Durée du projet
En cours
Statut