Pays pétrolier fortement touché par une crise économique notamment liée à la chute des prix des matières premières, l’Angola figure parmi les pays les plus inégalitaires au monde. Le modèle de développement économique suivi par le pays dans les dernières décennies a atteint ses limites.
Ainsi, l’Angola est obligé d’importer 90 % de ses besoins alimentaires, faute de production nationale suffisante. Par ailleurs, la pauvreté et la malnutrition sont concentrées dans les milieux ruraux : dans certaines provinces du sud de l’Angola, le taux de problème de croissance à cause de la malnutrition atteint les 40%, alors qu’il est de 22% à Cabinda où la population est plus urbaine.
Ce projet répond aux objectifs du gouvernement angolais de combat contre la malnutrition, mais également de réduction des inégalités territoriales. Il s’inscrit aussi dans la volonté affichée par le nouveau président de diversification de l’économie, dont il compte faire de l’agriculture son fer de lance. Enfin, ce programme complète les projets de développement de l’agriculture familiale portés par la Banque mondiale et le FIDA, en s’inscrivant dans des géographies différentes.
Le projet vise à réduire la pauvreté dans les milieux ruraux en augmentant la productivité et les revenus des petites exploitations familiales. Cet appui aux exploitations sera mis en oeuvre à travers :
- le renforcement de capacités des institutions de soutien aux producteurs (EDA), matérielles aussi bien que techniques ;
- et un appui direct aux producteurs via le renforcement de leurs compétences (notamment liées à la résistance au changement climatique), la définition d’un plan de résilience aux chocs climatiques, et un soutien financier pour les activités agricoles de production ou de vente :
Le projet portera sur deux zones distinctes : au nord les provinces de Kwanza Norte, Bengo, Zaïre et Uíge ; au sud les provinces de Benguela, Namibe et Cunene.
- Accroissement de la production et de la productivité agricoles dans les zones d’intervention du projet
- Augmentation du niveau de vie et des conditions nutritionnelles de 218 000 familles
- Au moins 40 % des bénéficiaires seront des femmes et 25 % des jeunes
- 5000 champs-école paysans seront mises en place
- 4500 petites entreprises ou coopératives soutenues au travers du mécanisme de matching-grant
- 700 hectares potentiellement irrigables après la rénovation des systèmes d’irrigation
- Organisation d’une concertation locale et provinciale pour le choix des investissements à réaliser
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