Renforcer le système de production d’eau potable de Quito

La population de la métropole a fait un bond de 1,4 à 2,5 millions d’habitants entre 1990 et 2015. Pour assurer la desserte en eau, EPMAPS (l'Entreprise publique d'Eau potable et d'Assainissement de la métropole de Quito) a développé un système de sources d'eau qui atteint ses limites aujourd'hui. Ce système nécessite un renforcement pour faire face aux besoins futurs d’une ville qui continue de croître fortement.

L’aire métropolitaine de Quito concentre 16 % de la population du pays. Elle génère près du quart de son PIB et abrite 100 000 entreprises. Un tel dynamisme économique explique entre autres la forte demande en eau.

Pour préserver le développement économique et social de l’aire métropolitaine, la ville de Quito et EPMAPS doivent consolider leur dispositif de production et d’adduction d’eau potable.

Les installations actuelles ne permettant pas de répondre efficacement à la demande, il fallait diversifier les ressources. Les nouvelles installations permettent de capter à 3 200 mètres d’altitude une partie des affluents de la rivière Chalpi Grande et les conduire vers un réservoir existant et l’intégrer au système de pompage.

• Renforcer par le captage de la rivière Chalpi ;
• Améliorer le transfert d’eau depuis le système de production Papallacta situé sur le versant amazonien des Andes ;
• Renforcer la capacité de traitement d’eau potable et la capacité de transfert de cette eau traitée vers les zones où la croissance démographique est la plus importante ;
• Valoriser le potentiel énergétique de la rivière Chalpi par l’installation d’une Petite Centrale Hydroélectrique.

• La fin des travaux est prévue pour fin 2020.
• L'installation peut fournir de l'eau potable à toute la métropole jusqu'en 2040.
• Elle bénéficiera principalement aux populations du nord de la ville de Quito qui concentrent la majeure partie de la croissance urbaine.