L’Azerbaïdjan se situe au carrefour de plusieurs corridors internationaux, dont le corridor « Nord-Sud » reliant l’Iran à la Russie. Pour pouvoir jouer pleinement son rôle de pays de transit, le pays doit investir dans le renouvellement de ses infrastructures ferroviaires, qui ont souffert de sous-investissement depuis plus de vingt ans.
L’AFD est engagée dans une collaboration de long terme avec ADY, la société nationale des chemins de fer. À la suite d’un premier prêt pour la rénovation d’ateliers de maintenance octroyé en 2015, et d’un deuxième prêt en cofinancement avec la Banque asiatique de développement (BAsD), l’AFD s’engage avec un troisième prêt qui vise la restructuration de la dette d’ADY.
La finalité du présent projet est d’accompagner une réforme en profondeur d’ADY, en lui redonnant notamment des marges financières par la restructuration d’une partie de sa dette. Les différents axes de cette réforme sont décrits dans une matrice qui traite à la fois du cadre de gouvernance (plus d’autonomie), de la gestion financière (restructuration de la dette et reporting) et de l’efficacité opérationnelle. Le soutien de l’État se matérialise au travers de différents canaux :
- refinancer des dettes commerciales onéreuses et de court terme, par des dettes du gouvernement bon marché et présentant des maturités plus longues
- poursuivre le remboursement direct par l’État de certaines dettes d’ADY garanties par l’État
- assurer le financement du programme d’investissements par des subventions de l’État.
Un secteur ferroviaire efficient et durable est indispensable au développement économique de l’Azerbaïdjan et lui permettra entre autres de maximiser son potentiel de transit. S’agissant des aspects financiers, l’objectif de long terme est de rendre ADY financièrement autonome.
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