« Sandratra » : pour le respect et la dignité des enfants à Madagascar (phase 3)

Apprentis d’Auteuil Océan Indien en collaboration avec Apprentis d’Auteuil appuie les actions de quatre organisations de défense et de prise en charge des enfants en situation de rue à Madagascar : H.A.R.D.I, Graine de Bitume, Centre N.R.J et Manda. Par ailleurs, le projet Sandratra est partenaire de la PFSCE à travers les activités de plaidoyer. Leur objectif premier est de contribuer à améliorer les conditions de vie des enfants en situation de rue en leur proposant un cadre stable, sécurisant et porteur d’avenir .

À Madagascar, trois enfants sur quatre vivent sous le seuil de pauvreté. Parmi eux, les enfants travaillant et/ou vivant dans la rue sont particulièrement vulnérables. Ils seraient 23 000 à Antananarivo. Le projet s’adresse à ces enfants à travers les actions suivantes :

• Prise en charge de 1 700 enfants et jeunes dans les centres d’accueil des partenaires : hébergement, nutrition, santé, scolarisation ;
• 250 jeunes en formation professionnelle ;
• Accompagnement à la parentalité de 1000 familles : sensibilisations, école des parents, appui administratif, etc ;
• Renforcement du Bureau pour l’emploi pour offrir une meilleure accessibilité à l’emploi des jeunes ;
• Organisation de formations en ligne et en présentiel pour les équipes éducatives des partenaires ;
• Organisation d’ateliers d’échanges de pratiques entre professionnels de la protection de l’enfance au niveau local, régional et international ;
• Organisation d’actions de plaidoyer et de sensibilisation ;
• Renforcement des partenaires en matière de management, de gouvernance, de procédures administratives et financières ;
• Renforcement de l’autonomie des partenaires et du collectif dans le recherche de financement.

• 1700 enfants et jeunes, dont 55 % de filles, retrouvent un accès à leurs droits grâce à l’accompagnement dans les centres ;
• Le taux d’insertion scolaire des enfants accueillis dans les centres atteint 70 % ;
• 500 jeunes accueillis en parcours de préformation ; 250 jeunes en formation professionnelle, 50 % des parents sont considérés comme « responsables » à la fin du projet ou de leur période d’accompagnement ;
• Les échanges de pratiques régionaux et internationaux donnent lieu à des outils et documents de capitalisation ;
• Trois évènements de sensibilisation pour le public et les institutions ;
• Le collectif dépose au moins un projet en autonomie.