En matière de renforcement des capacités, l’assistance technique, une des spécialités de l’aide française, a eu des résultats mitigés. Elle s‘est souvent révélée incapable d‘enclencher une dynamique endogène du fait du rôle de « substitution » qu’elle a fréquemment endossé. L’idée n‘est pas de remettre en cause l’apport de l’expertise technique, mais de l’associer à un autre type d‘expertise complémentaire, incluant la connaissance de la dynamique des organisations, ainsi que les pratiques (« savoir-faire »), les attitudes et comportements (« savoir-être ») qui vont faire de l’ « expert technique » un vecteur de renforcement des capacités et un accompagnateur du changement.