
Qu’on les nomme chiffonniers, cartoneros, pepanadores, zabbalin ou ragpickers, dans la plupart des sociétés, ce sont les plus pauvres qui ont pris en charge la gestion des déchets auprès des ménages. Ces particuliers devenus « petits opérateurs privés » informels représentent entre 15 et 20 millions de travailleurs dans les pays en développement.
L’AFD intervient de manière croissante dans le financement de projets de gestion des déchets. Elle finance notamment des projets de fermeture et de réhabilitation d’anciennes décharges non contrôlées et l’ouverture de centres d’enfouissement techniques (CET).
L'un des risques sociaux des projets de gestion des déchets est la perte de revenus et la dégradation des conditions de vie des chiffonniers. Les bailleurs de fonds ont intégré dans leurs mesures de sauvegardes environnementales et sociales la nécessité d’instaurer des plans de restauration des moyens de subsistance (PRMS) pour toute les personnes affectées par un projet, y compris les informels. Parallèlement, de nombreuses initiatives essaient de transformer ce risque en opportunité.
L’enjeu est avant tout opérationnel. Il s’agit de concilier plusieurs dimensions : coût et qualité du service, protection et inclusion des travailleurs informels, respect des droits humains et lutte contre le travail des enfants, enjeux environnementaux, lutte contre la corruption et les logiques mafieuses.
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