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Smart Africa va établir un cadre harmonisé pour la protection des données personnelles dans les pays d'Afrique
M. Lacina Koné, directeur général du Secrétariat Smart Africa, une organisation non gouvernementale enregistrée à Kigali, et M. Christian Yoka, directeur régional de l'Agence française de développement (AFD) en Afrique de l'Est, ont signé un accord de subvention visant à renforcer et à harmoniser les cadres de protection des données en Afrique.

La subvention de 200 000 euros de l'AFD permettra à Smart Africa d'établir un cadre harmonisé pour la protection des données personnelles dans les pays d'Afrique, en référence à la Convention de Malabo, et en tenant compte d'autres cadres internationaux et régionaux tels que le Règlement général sur la protection des données de l'Union européenne, ou l'Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace.


Le financement permettra notamment :

  • Un rapport d'analyse sur les principaux défis de l'harmonisation des cadres juridiques applicables en Afrique.
  • Un document cadre qui servira de ligne directrice aux États membres de Smart Africa pour développer des stratégies politiques et de protection des données spécifiques à chaque pays.
  • Une série de recommandations à l'Union africaine dans l'accomplissement de son mandat dans le cadre de la Convention de Malabo.

« Le partenariat que Smart Africa entretient avec l'AFD est essentiel pour faire avancer la vision de la transformation de l'Afrique en un marché numérique unique. La protection des données est au centre de tout ce que nous faisons. Les principes de protection des données sont importants pour garantir la mise en place de technologies qui protègent nos populations et nos institutions et qui encouragent l'innovation et le progrès, réalisant ainsi le concept de respect de la vie privée dès la phase de conception dans tout notre écosystème », a déclaré M. Lacina Koné, directeur général de Smart Africa.

« La numérisation des services publics favorise la bonne gouvernance, réduit les coûts des entreprises et stimule les économies africaines. Dans ce contexte, nous croyons fermement que l'harmonisation des cadres réglementaires numériques ouvrira la voie aux entreprises et aux investissements dans l'économie numérique, en particulier dans les infrastructures clés comme les centres de données », a déclaré M. Christian Yoka, directeur régional Afrique de l'Est à l'AFD.

Cette initiative sera menée par un groupe de travail sur la protection des données, établi par le secrétariat de Smart Africa. Ce groupe de travail réunira des pays membres, des autorités chargées de la protection des données, des représentants du secteur privé et des partenaires techniques, sous la direction du secrétariat de Smart Africa et sous l'égide de la République du Sénégal. Ce groupe de travail soutiendra les efforts actuels en faveur d'un cadre harmonisé de protection des données, qui visera à définir des lignes directrices pour tous les États membres de l'Alliance Smart Africa qui souhaitent élaborer des stratégies politiques de protection des données.