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Une convention de financement entre l'AFD et la Fondation pour la conservation de la biodiversité (BIOFUND) a été signée mercredi 3 mars à Maputo pour le projet ECO-DRR. Parmi les objectifs du projet, le renforcement de la résilience des écosystèmes de mangrove dans le delta du Zambèze et la création d'un fonds d’atténuation des effets des catastrophes climatiques dans les aires de conservation.

Le projet ECO-DRR vise à renforcer la résilience écosystémique, communautaire et financière face aux effets du changement climatique dans le pays. D'une durée de cinq ans, il est financé à hauteur de 6,29 millions d'euros, dont 6 millions d'euros apportés par l'AFD et 290 000 euros par la Croix-Rouge française

En raison de sa géographie et de sa topographie, le Mozambique est exposé à des événements climatiques extrêmes, qui entraînent de lourdes pertes humaines et économiques. Le pays occupe la 10ème place parmi les pays les plus vulnérables aux risques de catastrophes dans le monde. Selon l'Institut national de gestion des catastrophes (INGC) du Mozambique, le pays a subi plus de 80 événements climatiques extrêmes depuis les années 1950. 

Pour faire face aux effets de ces catastrophes climatiques dans le pays, le projet ECO-DRR sera divisé en trois composantes :

  • le premier volet vise à renforcer les capacités des acteurs locaux de la réduction des risques de catastrophes dans le bassin versant du delta du Zambèze aux niveaux des provinces, des districts et des communautés. Cette composante sera mise en œuvre par la Croix-Rouge française et la Croix-Rouge mozambicaine
  • la deuxième composante est axée sur la protection, la restauration et la gestion durable des écosystèmes de mangrove dans le delta du Zambèze. Elle sera mise en œuvre par WWF et permettra la création de solutions basées sur la nature, notamment la gestion durable de 15 000 ha de mangrove, la restauration écologique de 390 ha de mangrove et la création de 2 aires de conservation communautaires
  • la troisième composante renforcera la résilience financière du système d’aires de conservation en cas de catastrophes liées au climat, par la contribution au fonds de dotation de BIOFUND. Un Fonds pour l'atténuation des effets des catastrophes climatiques sera créé. Ses procédures d’utilisation à long terme seront élaborées et mises en œuvre pour permettre aux aires de conservation d'accéder à des fonds afin d'atténuer les dommages causés par les catastrophes naturelles.

Grâce à ce projet, il est prévu qu'après cinq ans, la densité de mangroves soit établie et maintenue dans les aires de restauration (environ 390 ha de mangroves), que les moyens de subsistance des familles vivant dans ces écosystèmes soient améliorés, et que 15 000 ha de mangroves soient soumis à une gestion durable grâce à l'élaboration de plans de gestion des mangroves. La résilience du système de zones de conservation dans le pays sera renforcée par la création d'un fonds d'urgence en cas de catastrophes naturelles dans le cadre du fonds de dotation de BIOFUND.

Le projet prévoit également la sensibilisation d'environ 70 % des membres des communautés cibles aux mesures à mettre en œuvre en cas d'inondations, et la création et la validation de plans d'action communautaires pour la réponse aux catastrophes. 


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