L’ensemble du territoire irakien est confronté au défi d’un accès durable et équitable à l’eau potable et à des installations d’assainissement. La situation sécuritaire, politique et économique du pays n’a fait qu’aggraver ce problème de santé publique.
Le projet fait partie d’une approche élaborée par l’AFD pour optimiser l’impact de ses actions dans les contextes de crise chronique, comme c’est le cas en Irak. La majorité des acteurs institutionnels estime que les réfugiés et les déplacés internes qui résident actuellement dans la province de Dohuk, que ce soit dans des camps ou à l’extérieur, restera à Dohuk à moyen terme. Les mesures d’urgence qui ont conduit à la création des camps doivent donc être repensées à plus long terme, en tenant compte des questions environnementales. Les services d’eau et d’assainissement, qui ont été mis à rude épreuve par l’afflux massif de personnes et qui ont besoin de ressources humaines et financières supplémentaires, sont au cœur de ces enjeux.
« Avec ce projet, nous renforcerons la capacité des autorités à offrir un service public efficace, pour le plus grand bénéfice des différentes communautés (hôtes, personnes déplacées, réfugiés) installées dans la province de Dohuk. Il s’agit d’une des priorités stratégiques de l’AFD en Irak », commente Luc Le Cabellec, directeur de l’AFD pour la Jordanie et l’Irak.
Ce projet entre dans le cadre de l’Initiative Minka Moyen-Orient lancée par l’AFD en 2017 pour réduire les facteurs de fragilité en l’Irak et appuyer sa reconstruction.
Contact projet : Frédéric Turlin