L’effondrement du vivant constitue, avec la lutte contre les dérèglements climatiques, l’urgence environnementale de la décennie. Selon la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), la pression sur les écosystèmes est sans précédent. 75 % de l’environnement terrestre et 40 % de l’environnement marin présentent ainsi des signes importants de dégradation.
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C’est dans ce contexte que Proparco a choisi de consacrer le dernier numéro de la revue Secteur Privé & Développement à la biodiversité, et plus particulièrement au rôle majeur que peut jouer le secteur privé dans la préservation de la biodiversité.
Pour atténuer son impact sur le vivant, le secteur privé met ainsi en œuvre plusieurs initiatives visant à protéger et à restaurer les écosystèmes.
De l’agriculture au tourisme, en passant par les énergies renouvelables et les nouvelles technologies, tous les domaines d’activité sont confrontés à cette problématique perçue comme une responsabilité autant que comme une opportunité. Pour atténuer son impact sur le vivant, le secteur privé est désormais à l’origine de nombreuses initiatives visant à protéger et à restaurer les écosystèmes.
Tiphaine Leménager, chef de projet Biodiversité à l’AFD et Chloée Michelet, spécialiste Environnemental et Social à Proparco, présentent les grands enjeux de la revue.
Ce numéro donne la parole à une vingtaine de chercheurs et de dirigeants d’entreprises, de fondations et d’ONG qui commentent, exemples et chiffres clés à l’appui, quelques-unes de ces initiatives inspirantes.
Cette revue pose également la question de la relation entre le public, le privé et la société civile, imagine le rôle du secteur privé dans le financement de la biodiversité et propose des étapes visant à mieux impliquer les entreprises dans la restauration du milieu naturel.